
Après la dernière édition à Mahajanga, l’Association des Femmes de l’Administration pénitentiaire a tenu son congrès national à Toamasina.
Défis du changement
625 femmes sur les 776 réparties sur l’ensemble du territoire se sont retrouvées à Toamasina pour le congrès national de l’AFAP, qui se tient tous les deux ans. Le ministre de la Justice, Benjamin Alexis Rakotomandimby, a exprimé son approbation et son soutien total aux femmes qui ont un rôle important à jouer au sein de la société en général et dans l’Administration pénitentiaire en particulier. « Vehivavy Miara-Mijoro, Miara-Manova, Miara-Mandroso ». C’était le thème du congrès national de Toamasina, qui signifie littéralement « Femmes ensemble pour le changement et le développement ». Une solidarité féminine pour faire face aux défis du changement à apporter au sein de la société.
Solidarité
Lors de son intervention, le Garde des Sceaux et ministre de la Justice, Benjamin Alexis Rakotomandimby, a salué l’engagement et l’esprit d’entraide des membres de l’AFAP : « La solidarité entre femmes, surtout dans un secteur aussi sensible que l’administration pénitentiaire, est un moteur essentiel de progrès social et de transformation positive », a-t-il souligné. Le précédent congrès s’était tenu à Mahajanga. Fidèle à sa tradition biennale, l’AFAP réunit cette année ses membres à Toamasina pour trois jours d’échanges, de partage d’expériences et de renforcement des liens, avec pour ambition commune de contribuer au changement et au développement de la société malgache.
Nadia R.