Madagascar n’a pas encore atteint l’objectif fixé pour cette année en matière de couverture de protection sociale pour les ménages vivant dans l’extrême pauvreté.
L’heure est au bilan ! Le taux des ménages en situation d’extrême pauvreté bénéficiaire d’une couverture de protection sociale est actuellement de 12% si l’objectif fixé pour cette année est de 15%.C’est ce qui a été annoncé hier par le secrétaire général du ministère de la Population, de la protection sociale et de la promotion de la femme (MPPSPF), Patricia Rakotonirina lors d’une rencontre avec toutes les parties prenantes pour la mise en œuvre des programmes de protection sociale notamment la Banque mondiale , le FID , l’UNICEF, le PAM et la FAO. « Beaucoup est fait mais il reste encore d’énormes défis à relever. Nous avons déjà le projet Filets sociaux de sécurité avec la Banque Mondiale, le Zara Mira avec l’UNICEF. Le conseil d’administration de la Banque Mondiale a également approuvé le financement d’un nouveau programme s’élevant à 250 millions de dollars dont la mise en œuvre devrait être effective en juin 2023 », a-t-elle indiqué.
Renouvellement
Des améliorations seront également apportées pour que la protection sociale puisse atteindre le maximum de ménages vulnérables. C’est dans cette optique que le MPPSPF et ses partenaires procéderont à la mise à jour de la Stratégie nationale de protection sociale (SNPS) en se basant sur les expériences acquises. Elle a comme objectif d’assurer que la protection sociale contribue efficacement à réduire l’extrême pauvreté, à favoriser les investissements pour le développement du capital humain et les moyens de subsistance des ménages et de contribuer à leur progressive autonomisation sur le long terme. « Des échos positifs ont été enregistrés auprès des bénéficiaires des programmes de protection sociale. Mais malgré les efforts menés dans ce sens, nombreux sont encore les ménages cible qui n’en bénéficient pas encore »,selon à son tour Julia Rachel Ravelosoa, économiste principale en protection sociale au sein de la Banque mondiale.
Narindra Rakotobe
