Les réunions du DFP ou « Dinika ho Fanavotam-Pirenena » qui se sont tenues le 30 mai et le 1er juin derniers ont porté leurs fruits. En effet, une convention a été élaborée et sera présentée et soumise à la FFKM, à la conférence des évêques et à la communauté internationale pour approbation. C’est ce qu’a expliqué Tolojanahary Maharavo dit Doudou hier à l’issue de la réunion.
Programme intérimaire. La convention dite « charte pour le développement de Madagascar » a été décrite d’une manière générale par Doudou. « Il y a ce que l’on appelle programme intérimaire qui commence avant la fin du mandat du chef de l’Etat. Elle comprend trois volets dont un premier consacré à l’instauration de l’Etat de droit et de la bonne gouvernance et au respect des droits humains. Le deuxième se focalise sur l’atténuation de la pauvreté et le troisième concerne le changement de la Constitution », a-t-il expliqué. Pour le DFP – fidèle à son langage – il est clair que « l’on ne peut plus accepter de vivre avec ce régime qui est corrompu et qui spolie les richesses du pays ». Nombreuses rencontres et réunions ont été organisées par le DFP et certains acteurs de la vie publique dont une, en octobre 2016, quand il a annoncé préparer une forte mobilisation avant le XVIe Sommet de la Francophonie ; ladite mobilisation consistait notamment à « démolir » les structures actuelles. Mais jusqu’à maintenant, aucune avancée concrète n’a été observée. Reste à savoir si cette charte pour le développement de Madagascar fera l’unanimité de tous les acteurs, car d’après les explications reçues, le DFP conjugue tous les efforts nécessaires pour arriver à ses fins en mettant en place les structures régionales et provinciales des forces du changement.
Aina Bovel