Les infrastructures aéroportuaires seront priorisées pour appuyer le tourisme. Un atelier national sur la connectivité aérienne s’est déroulé jeudi dernier au Café de la Gare Soarano, avec la participation du ministère du Tourisme, des Transports et de la Météorologie, de l’ACM (Aviation civile de Madagascar), de la Présidence de la République, ainsi que de toutes les autres parties concernées par le secteur d’activité de transport aérien et du tourisme. « Nous avons déjà les richesses culturelles et naturelles pour attirer les touristes étrangers. Mais il faut également des infrastructures et des transports réguliers. Cette rencontre de travail vise à chercher des réponses concrètes pour développer le secteur et définir une stratégie aérienne pour un développement durable. Avec les perspectives actuelles, Madagascar a besoin de tous les ports aériens afin d’atteindre le cap de 1 million de touristes étrangers accueillis vers l’horizon 2020. Cette année, nous prévoyons de dépasser le seuil des 300 000 touristes, soit une augmentation de 27 % par rapport à l’année 2014 », a affirmé le ministre de tutelle, Ulrich Andriatiana, lors de l’ouverture de l’atelier de concertation.
Relance. Les activités touristiques commencent à s’intensifier. 10 000 touristes sont, par exemple, attendus à Sainte-Marie, à l’occasion du Festival des Baleines 2015. Pourtant, la capacité d’accueil sur les lieux se limite pour l’heure à 3 500 lits. D’après les participants à l’atelier sur la connectivité aérienne, il s’agit d’une occasion de passer à la vitesse supérieure et de développer les infrastructures. A noter que durant le festival, 3 vols par semaine, en provenance d’Antananarivo desserviront l’île Sainte-Marie. A cela s’ajoutera la ligne La Réunion – Sainte-Marie. Pour le directeur de cabinet de la Présidence, Henry Rabarinjaka, l’Etat priorise les infrastructures aéroportuaires, dont les travaux de construction sont rapides, par rapport aux routes nationales qui restent un effort à long terme. Bref, le développement des transports concernera beaucoup plus le secteur aérien, d’autant plus que l’amélioration de la libéralisation du secteur a de nouveau fait l’objet de discussions.
Antsa R.