Satisfaisant. Le contrat de 15 mois passé entre Madagascar et Rothschild & Co affiche un bilan plutôt positif. « Le contrat a déjà expiré et on ne l’a pas encore renouvelé », a déclaré, hier, le ministre de l’Economie et des Finances Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison, en marge de la cérémonie de présentation du dictionnaire des termes économiques et financiers. Et d’ajouter que de bons résultats ont été obtenus. On rappelle que l’accord passé entre Rothschild & Co, un des géants mondiaux en conseil financier, et le gouvernement malgache, avait pour principal objectif de préparer l’accès de Madagascar aux marchés financiers internationaux. « L’apport de Rothschild & Co dans l’obtention par Madagascar de la notation inaugurale a été décisif », a notamment déclaré la Grande Argentière. Une étape importante en somme dans les démarches en vue de l’accès de Madagascar dans les marchés des capitaux.
Notons toujours dans le cadre des relations de Madagascar avec les partenaires internationaux que la ministre de l’Economie et des Finances a reçu, hier en audience, à Antaninarenina, le Directeur de la région Sud de l’Afrique de l’International Finance Corporation (IFC), Adamou Labara. Une occasion pour les deux parties d’évoquer les perspectives de coopération entre la Grande Île et l’IFC. Cette branche de la Banque mondiale pour le financement du secteur privé nommera bientôt son représentant à Madagascar.
R.Edmond
Je ne vois pas encore beaucoup de IDE. Il nous faut en moyenne 30% du PIB d’investissement par an pour avoir un taux de croissance significatif. Les institutions comme WB, IFC et IMF ne compte pas trop pour apprécier les résultats de Rotschild. C’est de l’investissement privé dont on a besoin. Marché des capitaux ?
Madagascar a besoin d’une croissance à 2 chiffres pendant au moins 20 ans pour sortir de la pauvreté.