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mardi, mai 13, 2025
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Conseil National de la GRC : Coordination et complémentarité des actions sur le tapis

Les plans et stratégies pour faire face aux catastrophes semblent être bien définis. Il reste seulement leur réalisation.
Les plans et stratégies pour faire face aux catastrophes semblent être bien définis. Il reste seulement leur réalisation.

La réalisation de cet atelier donne l’occasion aux différents acteurs de gestion des risques et des catastrophes de faire part de leurs besoins et de leur stratégie pour la réalisation de leurs actions.

Le Conseil National de la Gestion des Risques et Catastrophes s’est tenu hier au Palais de Mahazoarivo avec la participation de nombreux membres du Gouvernement. C’est dans l’objectif de renforcer la coordination et la complémentarité des actions entamées par les différents départements et organismes publics pour la préparation de la saison de pluie, notamment le CPGU (Cellule de Prévention et de Gestion des Urgences, rattachée à la Primature), le BNGRC (Bureau National de Gestion des Risques et des Catastrophes), le SAMVA (Service Autonome de la Maintenance de la Ville d’Antananarivo), l’APIPA (Autorité pour la Protection contre les Inondations. de la Plaine d’Antananarivo), la CUA (Commune Urbaine d’Antananarivo), ainsi que les Mairies périurbaines. Les interventions ont été structurées en 3 principaux volets : les travaux d’assainissement, incluant le curage des canaux et l’enlèvement des ordures, la réfection des routes, et les dispositifs d’intervention en cas de catastrophes.

Collaboration. Ainsi, d’après les explications, toutes les mesures pour faire face au phénomène El Nino seront prises pour renforcer la prévention des catastrophes naturelles. Parmi lesquelles figureront la mise en place des dispositifs d’intervention post-catastrophes, la réalisation d’action d’anticipation contre le déficit hydrique dans le Sud, le renforcement des digues de Mahajilo et du Fiherena. Et le BNGRC, en collaboration avec le CPGU, renforcement de capacités au sauvetage, avec l’appui du Corps de Protection Civile (CPC). Dans cette optique, des sirènes électriques et à manivelle ont été distribués dans des communes et « fokontany » situés dans les 20 districts les plus vulnérables de l’île.

Le temps presse. Pour ce qui est de la capitale, la priorité sera d’entamer les travaux de curage à fond des canaux d’Andriantany et C3, au-delà des travaux de nettoyage habituels. «C’est l’une des conditions nécessaires pour réduire à 70 % les risques d’inondation à Antananarivo», lance le DG de l’APIPA, Philippe Rateloson. «Il faut entre 20 à 30 jours de curage et un budget de 3,750 milliards Ariary pour le réaliser», poursuit-il. Quant au SAMVA, un montant de près de 990, 454 millions d’Ariary a également été sollicité afin d’accroître les capacités de ramassage des ordures, et la mise en place d’une rampe en béton armé à la décharge d’Andralanitra. Mais la question est de savoir où trouver tout cet argent et quand les travaux commenceront pour de vrai. Pourtant, le temps presse. En tout cas, le FID, à travers le travail HIMO, et l’ONN ont fait part de leur volonté à contribuer à la réalisation de ces actions en faveur des vulnérables.

Recueillies par Arnaud R.

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