Le Conseil supérieur de la Fonction publique, rattaché au ministère de tutelle fêtera ses 25 ans d’institution cette année. Selon un conseil du gouvernement datant du mois dernier, la célébration de ce quart de siècle d’existence se tiendra courant mois du juin. Pour marquer ce tournant, l’organe en question entend mettre en marche quelques réformes pour assainir la fonction publique, notamment au niveau de l’intégration : les règles régissant les concours d’entrée et les modalités de correction (souvent caduques) ; l’installation et l’utilisation d’un logiciel à cet effet ; un examen plus minutieux de l’équivalence administrative a également été promis. Entre autres indicateurs, le public attend donc une intégration plus inclusive de la Fonction publique au profit de la méritocratie et l’abandon progressif du népotisme. D’autant plus que dans un marché du travail de plus en plus atrophié, instable et dominé par l’informel, ceux qui « rêvent » d’intégrer la fonction publique et de jouir de sa stabilité, au long terme, sont nombreux. Par ailleurs, il a été aussi rappelé par un responsable au sein de ce Conseil, que le traitement des dossiers et/ou « recours/litiges » relatifs aux affectations et autres déploiement fait bel et bien partie de ses attributions. Alors que dans la pratique, le recours à la magistrature administrative tend à devenir plus usuel.
Recueillis par Luz Razafimbelo