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mardi, mai 13, 2025
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Conservation de la Biodiversité et autonomisation de la femme

Les femmes de l’Atsimo-Andrefana jouent un grand rôle dans la conservation du paysage forestier épineux.

Le modèle : « gouvernance du paysage forestier épineux de l’Atsimo-Andrefana » 

L’implication des communautés locales dans la politique de conservation et de gestion des ressources naturelles permet une meilleure sensibilisation sur l’importance de la conservation et les bénéfices à en tirer. 

L’effort commun de conservation et de gestion de manière durable de la biodiversité de Toliara II, Betioky et Morombe commence à faire ses fruits. Effort commun qui s’est manifesté par l’élaboration d’un cadre de gouvernance environnemental entre les communautés, la société civile, le secteur privé et les institutions publiques, et qui a permis la mise en place et la dynamisation de quatre aires protégées communautaires dans la région en question. Une dynamique qui a eu un impact considérable dans la vie des femmes de cette partie du pays. Entre autres sur la possibilité pour celles-ci de créer diverses activités génératrices de revenu, devant leur permettre une certaine autonomisation. Ce qui cadre parfaitement à la vision du ministère de tutelle de « mettre en œuvre des politiques économiques durables pour les populations au niveau local ». Ce afin que « les populations en question ne dépendent plus des ressources naturelles pour survivre ». La journée du 8 mars dernier était en effet, l’occasion pour Henry René Diouf, représentant résident adjoint du Pnud à Madagascar, Randrianjafizanaka Soary Tahale, directeur régional de l’environnement et du développement durable de l’Atsimo-Andrefana, d’apprécier de visu la valeur ajoutée de cet effort auprès de la communauté, surtout chez les femmes. 

Fragile. Il conviendrait de noter que les fruits ont pu être obtenus grâce à quelques mois d’accompagnement technique de l’ONG SAGE qui soutient l’agriculture durable, facilite l’accès à la microfinance, et en promeut l’éco-tourisme. Même si avancé et actuellement faite, le paysage forestier épineux et sec d’Atsimo-Andrefana qui couvre actuellement une superficie de 2,4 millions d’hectares est fragile. Classée parmi les écosystèmes les plus distinctifs à Madagascar, cette biodiversité fait continuellement face à des pressions anthropiques. Pour y faire face, le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable et le PNUD avec l’appui du PNUD et le Fonds Mondial pour l’Environnement, misent sur le renforcement d’un modèle multisectoriel de gouvernance pour la planification territoriale à l’échelle du paysage. Les parties prenantes misent également sur l’implication des communautés locales pour la gestion des ressources naturelles de ce paysage, afin de mettre en place des mesures garantissant son utilisation durable. Et cette fois-ci, les femmes ne sont plus des  laissées pour compte. Elles en sont la pièce maîtresse.

José Belalahy

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