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samedi, juin 21, 2025
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Conservation Internationale : Dix sites Ramsar recensés dans toute l’île

Les zones humides revêtissent une grande importance tant au niveau national qu’international. En effet, ce sont les milieux les plus productifs de la planète et les berceaux de la diversité biologique. C’est également la source d’eau et de productivité dont des innombrables espèces faunistique et floristique dépendent pour leur survie. On recense actuellement dix sites de zones humides, qui sont classés Ramsar. Parmi lesquels, deux sites viennent d’être catégorisés Ramsar ce mois-ci.

En danger. Il s’agit notamment du complexe des lacs Ambondro et Sirave ayant une superficie de plus de 14 000 ha situés dans la région de Menabe. Comme particularité, « on vient d’y découvrir, entre autres, le cimetière des lémuriens et des fossiles d’hippopotames existant depuis l’ère Holocène », a expliqué Laurette Rasoavahiny, Point Focal de Conservation Ramsar, lors de la célébration de la Journée Mondiale des Zones Humides au Parvis de l’Hôtel de Ville samedi dernier. C’est également un site exceptionnel représentant un lieu de reproduction et de nidification de nombreux oiseaux aquatiques et migratreurs. Dans la plupart des cas, « ces sites Ramsar regorgent diverses espèces endémiques de la zone ou de Madagascar. Parmi lesquelles, il y a des espèces critiquement en danger. D’où la nécessité de la conservation de ces zones humides », a-t-elle rajouté.

Indicateur. En outre, « l’inscription de ces sites dans le cadre de la convention Ramsar entraîne un engagement de Madagascar de gérer d’une manière rationnelle ces zones humides en amont jusqu’en aval des infrastructures nationales soit au niveau des bassins versants jusqu’à la cote à 6 m de profondeur du site», a soulevé Luciano  Randriamaro, le directeur du Département Scientifique au sein de CI. « Mais des lacunes sont constatées suite au phénomène d’immigration sur les marais de Torotorofotsy à Alaotra Mangoro pour une extension de riziculture. Le manque de coordination entre les ministères concernés n’est pas en reste. En fait, la conservation des eaux continentales est indispensable, car c’est un indicateur permettant de mesurer systématiquement le bien-être humain », a-t-elle conclu.

Navalona R.

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