Dans la capitale malgache, le prix du sac de charbon de bois passe de 25 000 Ariary à 15 000 Ariary.
Après une hausse vertigineuse du prix du charbon de bois, une baisse considérable est enregistrée depuis quelque temps. Effectivement, le prix du sac de charbon avait déjà atteint les 25 000 à 30 000 Ariary dans la capitale. À présent, les prix tendent à la baisse. Et le charbon s’achète à 18 000 Ariary au maximum. Cette pénurie en période hivernale est due à la raréfaction du bois dans le pays. Mais aussi parce qu’en cette période de l’année, les producteurs de charbon s’adonnent surtout aux travaux champêtres. D’habitude, la hausse du prix de ce combustible est surtout enregistrée durant la saison des pluies. Les ménages urbains soufflent un ouf de soulagement « c’est la fin de la crise du charbon ». En moyenne, un foyer utilise 60 à 70 kg de charbon en un mois. Le charbon de bois est tout simplement l’énergie de la ville.
De nouveau accessible. Pour de nombreux foyers malgaches, le charbon est irremplaçable. Il est d’une grande nécessité pour les ménages. Le bois-énergie, sous forme de charbon de bois, est la source d’énergie domestique la plus accessible en milieu urbain. C’est vital, puisque cela sert surtout pour la préparation de repas. Selon la FAO, un habitant du continent africain consomme chaque jour entre 1 et 1,5 kg de bois pour faire cuire sa nourriture. Ces derniers se réjouissent de cette baisse du prix de charbon. Selon Léon, vendeur de charbon « si durant la période où le prix de charbon grimpait, nous écoulons facilement les produits. Tous les matins et en début de soirée, une longue queue se trouvait devant ma petite boutique. D’ailleurs, en ce moment-là, il n’était pas question de vendre le charbon en sac mais seulement en détail ». Mais la rareté des produits a été aussi constatée dans les régions productrices du charbon comme à Moramanga. La flambée du prix de charbon a été enregistrée un peu partout dans la Grande Ile. La société Fanalamanga ainsi que les petits producteurs de charbon de Moramanga ravitaillent de nouveau la ville. Actuellement, retour à la normale. Après un véritable calvaire qu’elle a rencontré par manque de charbon de bois, la ville est de nouveau ravitaillée en quantité suffisante.
Nirina Rasoanaivo
