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mardi, mai 13, 2025
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Consommation d’héroïne : Les jeunes et les ouvriers très exposés

La situation est alarmante, très alarmante. La drogue dure, l’héroïne en particulier, se vend un peu partout dans la Capitale. Le décès d’un jeune homme en pleine rue à Ankazomanga, probablement à la suite d’une overdose d’héroïne, alerte. Le voisinage est certain que la cause du décès est liée à la consommation de drogue au vu de la triste réputation de l’individu en question. Le résultat de l’autopsie est cependant attendu pour une confirmation. Loin d’être un cas isolé, un homme s’est également déshabillé devant un commissariat de police en juillet dernier. Ce dernier était sous l’emprise de la drogue, de la méthamphétamine cette fois-ci, et est allé défier les forces de l’ordre. Une arrestation immédiate s’ensuivit et une fois le jeune homme sobre, il a dénoncé son fournisseur. Onze personnes, dont certaines sont de nationalité africaine, ont été arrêtées par la police et jetées en prison à la suite de leur défèrement au parquet. Ces individus s’ajoutent à la longue liste des dealers déjà emprisonnés à Antanimora, qui étaient au nombre d’une quarantaine en juillet. Et ce n’est que la face cachée de l’iceberg puisque la drogue dure pullule un peu partout et ce même dans les quartiers des ouvriers. A Isotry, la plupart des dockers sont devenus accros à l’héroïne, achetée à bas prix, à partir de 3.000 ariary. A ce coût, il est certain que ce sont des drogues mélangées avec d’autres composants pour pouvoir en tirer un plus grand bénéfice, le prix du gramme étant à environ 300.000 ariary pour les « vrais » produits. On imagine alors les conséquences néfastes et réelles qu’encourent les consommateurs de ces dérivés d’héroïne. En tout cas, des gens squelettiques à cause de leur dépendance à la drogue sont visibles dans ce quartier à la fois commercial et à très forte occupation ouvrière. L’heure est grave surtout qu’à un prix à la portée des jeunes et des lycéens, l’héroïne pourrait dévaster toute une génération. Une enquête plus approfondie basée sur plus d’informations et de coopération s’impose pour anéantir les réseaux de fournisseurs et de dealers. Outre les bas quartiers, les bars à « vazaha » sont aussi réputés pour être le théâtre de commerces souterrains de la drogue dure. Un Escobar à la malgache est-il dans les parages ?
D.R

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