L’utilisation d’une énergie propre pour la cuisson à Madagascar se présente comme un défi aux enjeux majeurs pour l’énergie et l’environnement.
L’atelier de planification stratégique pour l’élaboration de la politique nationale visant à promouvoir la cuisson propre s’est tenu au Panorama Andrainarivo, jeudi dernier. Le ministère de l’Énergie et des Hydrocarbures, en collaboration avec le Cabinet Sapphyre et divers partenaires, ont noté que ce projet, appelé clean cooking, vise à réduire la dépendance de la population malgache aux sources d’énergie traditionnelles et polluantes, telles que le charbon de bois et le bois de chauffe, encore majoritairement utilisés dans les foyers. Lors de l’atelier, les représentants du secteur public, notamment ceux du ministère de l’Énergie et des Hydrocarbures (MEH), de l’Environnement et du Développement durable (MEDD), du ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MIC), ainsi que des partenaires internationaux tels que le WWF et le Programme alimentaire mondial (PAM), ont pris part à cette rencontre pour discuter des stratégies à adopter afin de poser les bases d’une politique nationale en faveur d’une cuisson plus écologique.
Dépendance. Madagascar se heurte aujourd’hui à une dépendance énergétique importante vis-à-vis du charbon de bois et du bois de chauffe, sources de cuisson qui touchent 95% des foyers. Or, cette dépendance n’est pas sans conséquences : en plus de menacer la santé publique, elle contribue massivement à la déforestation et à la dégradation de l’environnement. La réduction de cette consommation est donc essentielle non seulement pour le bien-être de la population mais aussi pour la préservation des ressources naturelles et la lutte contre le changement climatique. L’objectif principal de cette politique nationale vise, entre autres, à réduire progressivement la dépendance aux énergies traditionnelles et à encourager l’adoption de solutions énergétiques durables et accessibles.
Transition. Les participants à l’atelier de consultation ont rappelé que le développement de solutions de cuisson à base d’énergies renouvelables, comme l’éthanol et les autres biomatériaux, constitue une priorité dans la lutte contre la pollution intérieure et extérieure. À l’issue de cette rencontre, les parties prenantes ont partagé leurs recommandations sur les politiques à adopter pour favoriser l’utilisation de solutions de cuisson propre dans tous les foyers malgaches. Le processus de consultation et de planification stratégique amorcé à Andrainarivo marque ainsi une avancée significative vers une transition énergétique plus écologique pour Madagascar. Une telle politique pourrait à terme, améliorer la qualité de vie des ménages malgaches tout en contribuant activement aux efforts de préservation de l’environnement.
Antsa R.
la vraie question est : combien l Etat mets comme argent pour participer activement à la protection de l’ environnement ???? est ce une priorité de sa politique générale ? ……..
les blablas et commissions/réunions toujours stériles dans ce contexte !
pas de courant.. vive le charbon et la bougie…….