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lundi, juillet 14, 2025
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Contribution allemande au Sacem : 500 000 Euros pour des élections transparentes et crédibles

Harald Gerhig, l’ambassadeur de la République Fédérale d’Allemagne (à gauche), Hery Rakotomanana, le président de la Ceni (au milieu) et Violet Kakyomya, le représentant résident du Système des Nations Unies à Madagascar. (Photo : Ceni)

« Je tiens à exprimer mon soulagement par rapport au fait que les tentatives de plusieurs partis à entraver ou à freiner les élections n’aient pas réussi ». Tels sont les propos de l’ambassadeur de la République Fédérale d’Allemagne, Harald Gehrig, hier à Nanisana, lors de la cérémonie officialisant la contribution de ce pays d’Europe dans le fonds commun Sacem (Soutien Au Cycle Electoral de Madagascar). Une manière pour lui d’affirmer que la présidentielle anticipée aura lieu coûte que coûte, selon les dispositions constitutionnelles. Effectivement, tout est fin prêt pour la tenue de cette élection, même si force est de reconnaître qu’il y a des péripéties considérables au niveau des listes électorales principalement. Quoiqu’il en soit, après la Norvège, la France, la Suisse, les Etats-Unis, l’Australie, l’Union Européenne, et tout récemment, la Corée du Sud, l’Allemagne injecte 500.000 Euros dans les caisses du Sacem. Mais que nous soyons clairs ! Même si, pour reprendre les termes, de l’ambassadeur, « l’Allemagne aide Madagascar de bon cœur » – elle exige « le calme », pour qu’il y ait un environnement propice à la tenue d’une élection « inclusive, ouverte, transparente, et paisible ». Par ailleurs, Harald Gehrig a informé que « l’Union Européenne a augmenté sa contribution initiale d’1,7 million USD à 3 millions USD. En même temps, 3,8 millions USD sont débloqués pour une mission d’observation électorale ».

On va voir. L’ambassadeur a soulevé l’importance d’organiser des élections dans un climat apaisé. Ce qui est très généralement le cas. « On compare les préparatifs avec les élections de 2013, nous trouvons que c’est beaucoup mieux. Il y a un gouvernement de consensus, de compromis qui, selon le Premier ministre, Ntsay Christian, prône la neutralité. Ce sont de bonnes conditions pour avancer et la majorité des Malgaches et des partis politiques acceptent les élections », constate Harald Gehrig. Néanmoins, il émet des réserves quand il a été interrogé sur une éventuelle crise pré ou postélectorale. « On va voir. Il y a toujours des risques parce que Madagascar tel qu’il est, il y a des acteurs qui ont leur propre opinion », soulève-t-il, en enchaînant que « ce qui va se passer après les élections, on va voir ». Un long processus à suivre ; la communauté internationale a les yeux rivés sur Madagascar qui plus est…

Aina Bovel

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