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mardi, mai 13, 2025
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« Convention » du TIM : Accouchement difficile

Lalao Ravalomanana tente de recoller les morceaux malgré tout.
Lalao Ravalomanana tente de recoller les morceaux malgré tout.

Si cette fameuse convention n’est pas signée cette semaine, ce serait la débandade au sein du parti fondé par Marc Ravalomanana.

Les réunions se multiplient alors que la signature de la fameuse « convention » qui régira le parti Tiako I Madagasikara ne serait pas pour demain. Signature qui a été prévue avoir lieu lundi dernier. En fait, la réconciliation entre les différentes ailes de l’ancien parti majoritaire semble être en panne faute de franchise et de bonne foi pour certaines têtes. Au niveau du ministère de l’Intérieur, Razoarimihaja Solofonantenaina reste le président national du parti. Cet ancien député d’Ambatondrazaka est secondé par Mamy Rakotoarivelo et le Dr Emile Ratefinanahary dit « Vazaha », avec leurs titres respectifs. Mais au niveau de la réconciliation proprement dite, les problèmes ne sont pas complètement aplanis entre le camp de Razoarimihaja Solofonantenaina qui a derrière lui les Mamy Rakotoarivelo, Rolland Ravatomanga, Guy Rivo Randrianarisoa, Hanitra Razafimanantsoa et Benja Andriamihanta et celui de Raharinaivo Andrianatoandro. Certaines personnalités comme l’ancien vice-premier ministre Botozaza Pierrot ont choisi de ne pas entrer dans cette rivalité fratricide.

S’imposer. Entre ces deux camps qui se sont déchirés pendant la transition, il y a ceux qui ont déjà quitté le parti, mais ils sont revenus après avoir échoué dans leurs propres formations politiques. Cette réconciliation au sein du TIM s’avère être une bonne opportunité pour eux pour sauver leur carrière politique. L’ancien président du Sénat, non moins candidat malheureux aux présidentielles Rajemison Rakotomaharo, qui a déjà créé le parti « Mamafisoa » et l’ancien président de l’Assemblée nationale Mahafaritsy Samuel Razakanirina qui a déjà sa formation politique « M-Iray » ou « Malagasy Iray » tentent en ce moment de s’imposer entre les deux camps rivaux. Mais accusés d’opportunistes, ces derniers ont du mal à avoir la confiance de la base du TIM qui est restée fidèle à l’ancien président Marc Ravalomanana pendant les moments chauds de la crise. Mais, au milieu de ces trois catégories des barons de l’ancien parti majoritaire, d’autres têtes refont surface. Elles se sont éclipsées après la chute du régime de Marc Ravalomanana, par peur de subir les vengeances des partisans d’Andry Rajoelina. Ces anciens ministres et anciens hauts dirigeants du pays dont certains se sont exilés apparaissent actuellement pour dire à ceux qui ont enduré les supplices de la transition qu’ils ont échoué et qu’ils ne méritent plus de diriger le parti.

Dernier rempart. Conscient des difficultés que traverse le processus de réconciliation au sein du TIM, le fondateur Marc Ravalomanana a confié à son épouse le rôle de dernier rempart. C’est pour cette raison qu’on se réfère toujours à l’avis de Lalao Ravalomanana pour trancher sur une question délicate et sur laquelle les parties n’arrivent pas à s’entendre. L’ancienne Première Dame surveille depuis Faravohitra ce processus de réconciliation dont la coordination aurait été confiée à Rajemison Rakotomaharo qui n’a pourtant pas le droit d’imposer ses idées. En tout cas, les parties concernées par cette réconciliation ou ce rassemblement ne seraient pas du même avis sur certains détails des clauses de la Convention à signer. Certains points ne font pas l’unanimité. Preuve que les différents camps ne sont pas vraiment prêts à enterrer définitivement la hache de guerre.

RAJAOFERA Eugène

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