
Un accord sur la promotion et la protection des investissements entre Madagascar et le Canada sera signé en septembre prochain.
« Le Canada a établi des relations diplomatiques avec Madagascar depuis près de 50 ans. Nous accueillons chaleureusement les efforts du gouvernement nouvellement élu pour assurer un avenir démocratique et prospère pour ses citoyens ». Le ministre du Commerce International, l’honorable Ed Fast, l’a annoncé lors de la signature d’une déclaration d’entente entre Madagascar et le Canada samedi dernier au ministère des Affaires étrangères à Anosy. Pays prioritaires. « Cette déclaration d’entente porte constatation de l’état des négociations en vue d’un accord sur la promotion et la protection des investissements prévu conclure en septembre prochain. En effet, le Canada est le plus grand investisseur à Madagascar en apportant plus de 7,3 milliards de dollars pour le projet Ambatovy qui exploite du nickel et du cobalt en créant plus 9 000 employés dont 87% d’entre eux sont des Malgaches formés de haut niveau. C’est un exemple d’appui de Canada pour la relance économique de la Grande Ile », a-t-il rajouté. Ce n’est pas tout ! « Madagascar figurera parmi les douze pays prioritaires pour le Canada en matière d’attrait des investissements pour assurer un développement économique dans le monde. A part le secteur minier, le Canada s’intéresse également aux secteurs éducation, agriculture, élevage et à la transformation agro-alimentaire ainsi qu’au pétrole et au gaz et aux infrastructures, grâce à ses compétences et ses technologies de pointe », fait savoir le ministre canadien Ed Fast.
Révision des redevances. Par contre, le ministre de l’Industrie, le Dr Jules Etienne, tient à signaler que cette déclaration d’entente vise notamment à renforcer de manière significative les efforts de nos deux pays à rétablir la confiance mutuelle pour l’amélioration de la coopération entre les deux pays. «Cela démontre notre ferme désir de coopérer afin d’aider à sécuriser nos investissements respectifs pour pouvoir avancer vers un avenir prospère. C’est également un signe éminent de l’Etat de droit car les investissements ne peuvent se faire que dans un cadre juridique clair », a-t-il enchaîné. Par ailleurs, « nous avons discuté sur les avantages dans la mise en œuvre des grands projets miniers réalisés par les Canadiens à Madagascar. Les impacts environnementaux doivent être étudiés davantage sans oublier la révision des redevances minières, voire même du Code minier », a conclu le Numéro Un de l’Industrie.
Navalona R.