
À Bruxelles, Madagascar et l’Union européenne ont franchi une nouvelle étape dans leur partenariat environnemental.
Identifier les opportunités qu’offre Madagascar en matière de protection de la biodiversité, de gestion des forêts et de transition énergétique, tout en les reliant aux instruments financiers mis à disposition par l’Union européenne : tel a été l’exercice auquel une délégation malgache et l’Union européenne se sont récemment livrées lors d’une réunion de travail organisée dans la capitale belge.
Le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Max Fontaine, a présenté aux représentants de l’UE les réformes en cours ainsi que les priorités du pays en matière de climat, de biodiversité et d’investissement durable. L’île, reconnue comme un « hotspot » mondial de biodiversité, dispose d’un potentiel considérable pour attirer des investissements verts, notamment à travers le développement d’aires protégées, la valorisation des ressources naturelles et l’essor de filières durables.
De l’autre côté. De son côté, l’UE a présenté une palette d’outils innovants pour accompagner ces ambitions. Le Global Gateway, initiative phare visant à mobiliser d’importants capitaux dans les pays partenaires, pourrait contribuer au financement d’infrastructures vertes et de programmes de résilience climatique.
Le NDICI (Instrument de voisinage, de coopération au développement et de coopération internationale, aussi appelé Global Europe) constitue, quant à lui, un cadre de soutien renforcé aux politiques environnementales et de développement durable.
Les discussions ont également porté sur des mécanismes émergents tels que les obligations vertes, les crédits carbone et biodiversité, ou encore les paiements pour services écosystémiques — autant d’outils permettant de concilier conservation et retombées économiques pour les communautés locales.
Recueillis par José Belalahy



