Madagascar passe la Présidence de la prochaine Conférence des parties à la Convention de Nairobi à la Tanzanie.
Clap de fin pour la onzième conférence des Parties à la Convention de Nairobi pour la protection, la gestion et la mise en valeur du milieu marin et côtier de la région de l’océan Indien occidental (OIO), qui s’est tenue à Madagascar du 20 au 22 de ce mois. Lors de la clôture, les parties prenantes de la convention ont adopté seize décisions, soit trois de plus par rapport à la précédente COP. La question des ressources financières en fait partie, visant à répondre aux besoins financiers inhérents à la mise en œuvre efficace du Programme de Travail 2025-2028 ainsi qu’aux questions opérationnelles. En effet, il a été avancé que les modalités de financement de la Convention « posent un grand souci ». L’événement d’hier a également permis de constater que la principale source de financement au sein de la convention est constituée des contributions statutaires des parties contractantes, complétées par les partenaires au développement, qui soutiennent souvent des projets conçus et mis en œuvre par la Convention de Nairobi et ses partenaires. La décision relative au financement vise donc à lever et engager les financements nécessaires à la mise en œuvre du programme de travail et à garantir le bon déroulement des opérations.
Passation
La dernière journée de la onzième Conférence des Parties à la Convention de Nairobi pour la protection, la gestion et la mise en valeur du milieu marin et côtier de la région de l’océan Indien occidental (OIO) a également été l’occasion pour le bureau sortant, présidé par Madagascar, de passer le flambeau au bureau entrant. Mené par la Tanzanie, ce bureau est composé de l’île Maurice (à la vice-présidence chargée du Programme de Travail), de l’Afrique du Sud (comme vice-président à la mobilisation des ressources), et de Madagascar, qui en est le rapporteur. Ce nouveau bureau aura un mandat de deux ans.
José Belalahy