« Notre maison brûle et nous regardons ailleurs ». Cette phrase de Jacques Chirac, lors du sommet de la Terre en Afrique du Sud, résonne aujourd’hui comme un avertissement. Aucun progrès significatif n’a été enregistré dans les efforts pour stopper le réchauffement climatique. Les résolutions prises lors de cette COP 26 risquent une fois de plus de n’être que des vœux pieux, mais malgré une réelle prise de conscience de leurs dirigeants, les grandes nations responsables de la pollution restent beaucoup plus préoccupées par leur croissance économique que du bien-être de la planète.
Cop 26 : Une chance Pour Madagascar
Madagascar est l’une des premières victimes de ce réchauffement climatique qui paraît inexorable. La Grande île subit les effets des gaz à effet de serre rejetés par les grandes nations industrielles. La sécheresse que subit le Sud du pays est le résultat de cette volonté d’expansion économique des pays industrialisés. La COP 21 de Paris s’était déroulée dans un esprit consensuel et tous les participants s’étaient jurés de mettre un terme aux pratiques destructrices de l’environnement. Les bonnes résolutions ont vite été oubliées par la Chine, les Etats Unis et les autres pays développés. Lesejets de gaz dans l’atmosphère n’ont pas diminué et les dirigeants des grandes puissances sont restés dans un esprit de compétition économique. ; Les inondations , les gigantesques incendies de forêt et la multiplication des cyclones ont été constatés, mais aucun véritable changement d’attitude des leaders de la planète n’a eu lieu. La COP 26 a permis de dresser un constat peu reluisant de la situation actuelle. La température mondiale a augmenté d’un degré et si cela continue,, les objectifs poromis ne pourront pas être atteints ; La délégation malgache a fait un plaidoyer éloquent devant les dirigeants des grandes nations participantes. La grande île peut espérer’ tirer son épingle du jeu et recevoir une aide substantielle pour lutter contre cette dégradation de son environnement.
Patrice RABE
