Une délégation malgache composée d’acteurs représentants diverses parties prenantes participe activement à la COP 29 qui se tient à Bakou, Azerbaïdjan.
«Suivre les négociations et transformer les informations techniques en contenus accessibles pour sensibiliser le grand public, mobilisant ainsi la jeunesse, la société civile, les secteurs public et privé.» Ce sont là les missions auxquelles quatre jeunes malgaches actuellement à Bakou, Azerbaïdjan doivent s’atteler. Une première participation qui revêt une importance particulière dans la mesure où ces jeunes vont fournir «un soutien stratégique à la délégation en préparant des analyses rapides, en participant aux réunions préparatoires, et en identifiant des financements pour soutenir les initiatives climatiques de Madagascar.» La délégation de jeunes Malgaches y est attendue pour discuter de solutions, partager des bonnes pratiques et débattre de thématiques telles que la situation des jeunes filles et le changement climatique ou la résilience des enfants et des jeunes face aux événements climatiques extrêmes.
Boost
La COP 29 offre l’opportunité de participer à divers événements et conférences réunissant des jeunes du monde entier. Pour ce qui est des jeunes malgaches, ils se sont préparés pendant plusieurs mois avec le ministère de l’Environnement et du Développement durable et avec le soutien du Système des Nations Unies à Madagascar pour assumer pleinement leur rôle. Fait partie des initiatives de renforcement des capacités des jeunes, la formation dispensée par l’Alliance Aika en partenariat avec l’UNFPA et l’UNICEF qui a eu comme objectif d’approfondir la compréhension de trente jeunes issus de différents secteurs des enjeux climatiques. La formation consistait également à disposer des outils nécessaires pour défendre les intérêts des générations futures. « Notre rôle en tant qu’Observateurs politiques pour la première fois à la COP représente une avancée importante. C’est l’occasion idéale pour impliquer les jeunes et les enfants dans les débats sur le changement climatique et pour souligner la nécessité de leur participation. Nous espérons que, par la suite, les enfants et les jeunes pourront aussi contribuer à la révision du document sur les Contributions déterminées au niveau national ainsi que des politiques climatiques », conclut Lucky Andrianirina, membre de la délégation des jeunes et président de l’alliance des jeunes pour le climat, Aika.
José Belalahy