Après l’heure des déclarations à l’occasion de l’ouverture de la conférence des parties sur le changement climatique (COP21), les chefs d’Etat s’éclipsent. Pour laisser la place aux techniciens qui entament depuis hier des négociations qui s’annoncent déjà difficiles. L’objectif est de parvenir à un accord universel afin de limiter le réchauffement climatique à 2°C. Le défi à relever consiste, par ailleurs, à mobiliser 100 milliards de dollars par an dans le cadre du « Fonds vert » pour aider les pays en développement à faire face aux effets du changement climatique.
Grands axes. Les techniciens sont ainsi à pied d’œuvre. D’innombrables détails qui ont toute leur importance, sont à discuter, point par point. Dans les nombreuses séances de négociations, les débats portent essentiellement sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES), les engagements nationaux, l’adaptation au changement climatique et la question de financement, notamment concernant les pays en voie de développement qui commencent, eux aussi, à hausser le ton bien que se sentant encore quelque peu écartés des plus grandes décisions.
Issue. Toutes ces discussions devront aboutir à l’accord applicable à tous les pays, afin de limiter les émissions de GES et par ricochet, limiter le réchauffement climatique à ce fameux seuil des 2°C. Au fil du déroulement de ces discussions techniques dans lesquels s’engagent des experts de tous horizons, l’on pourra bientôt observer la tendance et l’ossature possible de l’accord tant attendu, dans la mesure où les positions nationales et les plus grandes étapes des négociations ont déjà été effectuées bien avant la tenue de l’actuelle conférence à Paris. Sur l’issue finale de celle-ci, on sera fixé d’ici le 11 décembre.
Hanitra R.
