L’objectif lancé lors de cette COP 27 est de réduire de 45% les émissions mondiales de CO2 d’ici 2030.L’ensemble des dirigeants qui sont présents à cette conférence de Char mel Sheik sont conscients de sa pertinence, mais les intérêts individuels restent un frein à l’application des mesures nécessaires permettant de renverser cette tendance suicidaire à laquelle on ne semble pas échapper.
COP27, la conférence des grandes décisions
Aucun pays n’échappe aux conséquences de ce bouleversement climatique. Les petites nations, dont Madagascar en sont les premières victimes. La délégation malgache conduite par le président Andry Rajoelina entend unir sa voix à celles de ses pairs ressentant les effets de la politique frileuse des grandes nations de la planète.Lors de la COP26 de Glasgow, il avait été question de mobiliser 100 milliards de dollars annuellement pour aider les pays à lutter contre le changemede nt climatique. En fait, ce fonds avait déjà été annoncé, dix ans aupravant, mais le montant n’avait jamais été atteint. La décision prise en 2022 se voulait péremptoire, mais elle n’a, de nouveau, pas été respectée, 86 milliards de dollars ayant été versés. Voilà donc une des thématiques qui vont être abordées par les participants. Les pays du sud, en général et ceux d’Afrique en particulier, vont unir leurs voix pour pousser les grandes nations à honorer leurs engagements. Les institutions financières privées avaient été particulièrement sensibles à cet appel lancé par les participants, mais beaucoup d’entre eux se sont rétractés sous la pression de leurs actionnaires. Madagascar avait, par la voix de son ministre de l’environnement, avait alors fait plaidoyer pour l’octroi de ce fonds vert. Aujourd’hui, ce sera de nouveau le cas. Nos représentants vont participer activement aux différents ateliers et tables rondes qui seront de véritables tribunes pour conscientiser les décideurs. Cette COP 27 va se tenir jusqu’au 18 novembre. Les yeux du monde entier sont braqués sur Char mel Sheik avec l’espoir de voir enfin se concrétiser les promesses faites auparavant.
Patrice RABE
Eh oui les grandes décisions pour le grand champion une fois sa part avec les 100 milliards de dollars du fonds vert « empochés » c’est de faire la fête en finançant son autoroute! La planète verte c’est le cadet de ses soucis rien qu’à voir son immobilisme face aux feux de forêts…
On n’est jamais mieux [aidé] que par soi-même…
Au lieu d’aller faire la manche à toute occasion , à grands frais , sans levier aucun , à part les larmoyantes plaidoiries en demandes de compensation et réparation, Madagascar ferait bien mieux de miser sur ses propres ressources : la mer , les mines , la riziculture , sa démographie , son hydrologie…et même le dénuement actuel de sa population , soit autant d’opportunités et d’aspirations à plus , à mieux .