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samedi, juillet 5, 2025
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Corps diplomatique à Iavoloha : Beaucoup d’efforts restent à faire !

Des piques et des fleurs ont été lancées par ce vice-doyen du corps diplomatique, Elyachourtu Mohamed, au gouvernement malgache. (Photo : Kelly R.)

Des efforts ont été déployés par le gouvernement mais beaucoup restent à faire. En général, c’est le message de Kaambi Elyachourtu Mohamed, ambassadeur des Comores à Madagascar et vice-doyen du corps diplomatique dans le pays hier à l’occasion de la grand-messe d’Iavoloha. « On peut se féliciter que la croissance économique est au rendez-vous même si celle-ci n’est pas ressentie par les couches vulnérables de la population en contribuant de manière substantielle à la réduction de la pauvreté », a-t-il affirmé. Effectivement, le chef de l’Etat – dans son allocution – n’a pas manqué de s’auto-satisfaire en réitérant qu’il est parvenu à réduire le taux de la pauvreté de 72% contre 92% en 2014. Et ce, nonobstant le fait que des indicateurs y afférents ne le prouvent pas concrètement.

Réformes. « Tous les ingrédients sont là pour atteindre l’émergence mais nous sommes conscients que c’est un travail de longue haleine », a poursuivi le vice-doyen. Une manière pour lui d’exprimer que le gouvernement doit travailler d’arrache-pied pour amorcer le développement. D’ailleurs, il a mis l’accent sur les principaux points sur lesquels doivent s’orienter les réformes que doit entreprendre le gouvernement. Il s’agit, entre autres, de la sécurité nationale, de la lutte contre la corruption, de la gestion durable des ressources couplée avec la lutte contre les trafics illicites des ressources rares, et d’un renforcement du système juridique pour rassurer les investisseurs. Sur ce dernier point, force est de rappeler que le dernier classement Coface a enseigné ou a réappris (c’est selon) que Madagascar demeure toujours dans la catégorie des pays à risque élevé pour les investissements faute de stabilité politique.

Dialogue politique. Justement, Kaambi Elyachourtu Mohamed n’a pas oublié de citer quelques phrases par rapport à la stabilité politique. « Le maintien de la stabilité politique est important dans la mesure où 2018 est une année électorale », avance-t-il. Dans ce cadre, il exhorte toutes les parties prenantes à « procéder à un dialogue politique » par rapport aux lois électorales « afin d’aboutir à un consensus ». Pour ce vice-doyen, « le maintien de la stabilité politique, les équilibres macroéconomiques et la continuité des réformes audacieuses constituent les politiques susceptibles d’entraîner des perspectives positives de croissance économique à moyen terme ».

Aina Bovel

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