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Corridor Ankeniheny-Zahamena : Une co-gestion entre la CI et les VOI

La CI travaille en partenariat avec les VOI pour la co-gestion de cette Aire Protégée. (Photo d’archives)
La CI travaille en partenariat avec les VOI pour la co-gestion de cette Aire Protégée. (Photo d’archives)

La pression sur les ressources forestières dans le Corridor Ankeniheny-Zahamena, d’une superficie de 371 000ha a connu une baisse. En effet, 128 communautés locales de base ou VOI travaillent en ce moment avec la Conservation International (CI) pour assurer la « co-gestion » de cette aire protégée faisant partie du patrimoine mondial de « Ala Atsinanana ». « Ces communautés locales deviennent les nouveaux gestionnaires de l’Aire Protégée car elles sont actuellement plus impliquées dans la protection et la conservation de la biodiversité. Un transfert de compétence a été d’ailleurs effectué par la CI afin qu’elles puissent effectuer elles-mêmes l’inventaire biologique et le suivi écologique à part le contrôle systématique à l’intérieur de la forêt. Elles sont aptes à manipuler des technologies plus performantes comme le GPS pour ce faire », a expliqué Bruno Rajaspera, directeur des projets au sein de CI lors d’un Brownbag hier au Centre de Presse Malagasy à Antsakaviro.

Micro-projets. Elles ont aussi reçu de formation en matière de surveillance pour pouvoir effectuer les patrouilles forestières. Nombreux sont les impacts perçus suite à cette intervention de la CI dans la mise en œuvre de ce principe de co-gestion de l’Aire Protégée. A titre d’illustration, un changement de comportement de ces communautés locales de base est observé, et ce, grâce à une forte sensibilisation et une communication. Elles ont adopté de bonnes pratiques agricoles afin d’abandonner les cultures sur brûlis et les feux de brousse qui ont toujours menacé la forêt, sans parler de l’existence des trafics miniers. Dans la même foulée, des mesures d’accompagnement d’ordre socio-économiques ont été prises pour compenser ces prélèvements gratuits des ressources naturelles. Il s’agit notamment du financement des micro-projets agricoles au profit de ces nouveaux acteurs de la conservation. « Près de 7 500 ménages issus de ces 128 VOI en ont déjà bénéficié. Certains d’entre eux ont pu être intégrés dans le circuit commercial pour faciliter le débouché de leurs produits », a fait savoir Bruno Rajaspera.

Navalona R.

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