Le Bianco a procédé avant-hier à la présentation du rapport annuel 2013 de ses activités. Ainsi, sur la répartition par secteur des cas de corruption dénoncés au cours de l’année 2013, les collectivités décentralisées viennent en tête (188 cas), suivies par la gendarmerie nationale (169 cas), en 3e position, l’éducation nationale (122 cas), 4e les domaines et la topographie (114 cas), 5e la justice (98 cas) et 6e la police nationale (59 cas). Ce sont les 6 premiers sur les 30 secteurs au sein desquels le Bianco a mené des investigations.
Répression. Concernant les recommandations du Bianco, elles portent sur la lutte contre la corruption, le renforcement des structures de répression de la corruption pour rétablir la crédibilité du programme, intégrer la lutte contre la corruption dans la protection des ressources nationales et des biens publics et intégrer les activités de lutte contre la corruption dans la mise en œuvre des actions de redressement et de développement.
Corruption. Quant aux perspectives pour 2014, il s’agit entre autres, grand public mobilisé à dénoncer les pratiques de corruption et à refuser la corruption, image et visibilité du Bianco améliorées à travers la publication périodique des résultats relatifs à l’avancée de la lutte contre la corruption. Toujours est-il que les critiques portées à l’encontre du Bianco en sont que les gros poissons échappent toujours aux mailles de ce bureau d’investigation.
Dominique R.