Transparency International dans son dernier rapport en matière de corruption au niveau mondial, a fait état que Madagascar est classé 127/177 pays, accompagné d’une note de 28/100. Une note qui varie de 0 (extrêmement corrompu) à 100 (extrêmement intègre). Le pays a donc régressé par rapport à 2012 avec un classement de 118/ 176 pays. Un constat qui n’impressionne plus personne, dans le contexte de crise socio-politique et économique qui perdure dans le pays
Pour certains observateurs, que nous avons interrogés le 9 décembre dernier, à l’occasion de la Journée Internationale de la lutte contre la corruption, la corruption dans le pays est un contexte favorisé par une politique pénale partisane et une culture d’impunité. Ces observateurs de fustiger l’exemple de certains membres des institutions soumis à une déclaration de patrimoine et dont la majorité ne s’en soucient pas, sans pour autant être inquiétés vis-à-vis de la loi. Ces observateurs de dénoncer que la majorité des secteurs d’activités du domaine public, sont minés par la corruption. Les gens n’ont plus confiance à l’administration. Les justices populaires rencontrées un peu partout, ne sont pas pour démontrer le contraire.
A la question de savoir si le BIANCO est vraiment indépendant. Ces observateurs de dénoncer l’insuffisance des moyens dont dispose ce bureau qui entravent ses actions. Alors que ce bureau est là pour aider les citoyens à dénoncer la corruption. Cette insuffisance de moyen à la longue risque pour le BIANCO de perdre son indépendance, dans une situation de plus en plus complexe, concluent nos observateurs.
Anastase