
Les Barea plient mais ne rompent pas. C’est le cas de le dire après la défaite d’hier en demi-finale de la Cosafa Cup face à la Namibie qui n’était pas pour autant une foudre de guerre mais qui a bénéficié d’une certaine passivité des défenseurs malgaches.
Mais qu’on se le dise, cette défaite de 2 à 3 dans une demi-finale du COSAFA Cup où les organisateurs se payaient le luxe d’inviter deux nations ne faisant pas partie des membres du COSAFA pour relever le niveau en l’occurrence la Tanzanie et le Ghana que les Barea ont battu tour à tour.
Et la victoire devant les Ghanéens changea quelque peu la donne car d’outsider, Madagascar est devenu la formation à battre sinon le grand favori de l’épreuve.
Une idée à laquelle on croyait encore quand Nonot signa le second but (27) après avoir égalisé (23) puisque le Namibien Shilongo a ouvert le score en premier.
On avait cru que le sort est scellé mais ce n’était pas sans compter sur l’excellent Shilonga qui par deux fois, prit en défaut la défense malgache et un Leda complètement lâché par ses gardes. Et ce fut encore le cas lors du troisième but namibien quand Shalule déjoua la vigilance de Lanto pour ajuster un boulet qui trouva la base de la transversale avant d’aller dans les filets.
A 3 à 2, l’espoir malgache s’amincit que même la rentrée (bien trop tardive) de Florent et de Bela ne donna rien.
Il reste le match de la troisième place de samedi pour se forger un bon moral avant d’attaquer les Jeux des Iles avec le même effectif puis les éliminatoires de la CAN avec les expatriés dont les inévitables Carolus Andriamahitsinoro et surtout Abel Randrianantenaina . Deux hommes qui de l’avis des férus du football, suffisent pour rendre ce groupe sud-africain plus compétitif pour peu qu’on utilise les doublures comme Diop et Tantely pour bétonner la défense.
Clément RABARY