Les responsables auprès de la SEIMAD (Société d’équipement immobilier de Madagascar) ont expliqué hier les détails sur la récupération du terrain de la société au Coum 67 ha. « Ce terrain appartient à la SEIMAD depuis 1970. Et lorsque l’on a délogé les marchands de la place de marché d’Analakely, certains se sont déplacés sur ce terrain au Coum, suite à une convention entre la Commune urbaine d’Antananarivo et la SEIMAD, mais cette solution devait simplement être temporaire », a noté Naina Rafaniraka, responsable des affaires juridiques, contentieuses et foncières auprès de la SEIMAD, en expliquant l’origine de cette occupation de la place par les commerçants. Cependant, le conflit est apparu en 2014 entre les deux parties, lorsque la société d’équipement immobilier a informé les marchands, qu’elle a besoin de son terrain. « L’affaire a été portée en justice par les marchands en mai 2014 et une première décision du tribunal est sortie en juillet 2014. Une deuxième décision est encore sortie en décembre dernier, autorisant la SEIMAD à récupérer son terrain et à construire des clôtures. Ces marchands avaient donc plus de 6 mois pour se préparer à l’exécution de la décision de la justice, qui n’a été rendue effective que le lundi 10 août dernier. Par ailleurs, la SEIMAD a déjà construit une place de marché pour ces commerçants en face même de son siège aux 67 ha, suite à un accord avec la CUA, mais les bénéficiaires ne se montrent toujours pas satisfaits », ont affirmé les représentants de la société. Bref, il faut croire que le cas des marchands de rue de la Capitale figure parmi les problèmes les plus difficiles à gérer pour la CUA.
Antsa R.
