Et si l’on mesure l’efficacité de nos forces de l’ordre sur le nombre des morts, l’opération « coup d’arrêt » semble aller à bon escient dans le sud profond. Hier, un compte rendu officiel fait état de 19 « dahalo » tués depuis le peu de temps que les forces ont agi dans cette partie de Betroka. Dans la foulée, une cinquantaine de sacs de cannabis a été saisie selon toujours les sources militaires. Les mauvaises expériences du passé devraient servir aux actions actuelles. On sait que l’opération Esira, l’année dernière, n’a fait rien de concert que de la violence. Il n’y a aucune preuve jusqu’à maintenant si Remenabila existe, si Remenabila est mort ou s’il est juste fictif. Les natifs de cette région avancent que la violence ne sert à rien pour contrer une pratique culturelle. Que la recherche de la paix sera le meilleur moyen pour remettre l’ordre. Mais nous savons aussi que l’acte des « dahalo » va au-delà d’un simple respect de la tradition. Ils tuent délibérément et sèment le chaos. Le village d’Andranondambo en sait quelque chose.
D.R