Qui des All-Blacks ou des Springboks, toutes deux triples championnes du monde, deviendront la première équipe de l’histoire à remporter un quatrième coupe du monde ? Ce soir au Stade de France, l’une des d’entre-elles monte au pinacle.
Un match de « géants ». 28 ans après leur dernière confrontation en finale de Coupe du monde de Rugby 1995 à l’Ellis Park, les All-Blacks et les Springboks se retrouvent à nouveau à cette dernière étape de la compétition. En 1995, les Sud-africains ont remporté leur première coupe du monde dont le Trophée Webb Ellis a été remis par Nelson Mandela à Francois Pienaar.
Les deux triples champions du monde, qui occupent actuellement les deux premières places du classement mondial sont toutes deux en quête d’un quatrième sacre. Cette affiche de rêve oppose deux équipes, aux styles de jeu différents. Ces deux sélections ont connu toutes deux une défaite, la Nouvelle-Zélande a été battue d’entrée par la France en ouverture si l’Afrique du Sud s’est inclinée face à l’Irlande. Ironie de l’histoire, les Néo-Zélandais ont éliminé les Irlandais en quarts, si les Sud-Africains ont stoppé la route des Français toujours en quarts.
Attaque de feu
La Nouvelle-Zélande a réalisé la meilleure attaque de la compétition. LesAll Blacksont marqué 325 points en 6 matchs dont 48 essais depuis le début de la compétition. Ils ont gagné sur des scores éloquents contre la Namibie, l’Uruguay et l’Italie. En quarts de finale, les Néo-Zélandais ont éliminé les Irlandais de justesse par 28 à 24 et ont terrassé les Argentins en demi-finales par 44 à 6. La Nouvelle-Zélande affiche des statistiques impressionnantes dans toutes les catégories en la matière, que ce soient en termes de franchissements – action offensive consistant à passer au travers de la ligne de défense, de défenseurs battus, de mètres gagnés ballon en main, de passes réalisées.Le sélectionneur des Blacks, Ian Foster n’a apporté que deux changements à son groupe des 23 vainqueur de l’Argentine. Un seul changement a été opéré par rapport aux XV de départ Brodie Retallick remplace Samuel Whitelock en deuxième ligne.
Défense de fer
L’Afrique du Sud se caractérise sur la défense. La défense étouffante capable de couper rapidement les extérieurs est la marque de fabrique des Sud-africains. Les 14,3 placages dominants de moyenne par match, l’excellente discipline font des Springboks la meilleure défense de la compétition. En 6 matchs, les champions du monde en titre n’ont encaissé que 77 points dont sept essais seulement. L’entraîneur des Boks, Jacques Nienaber a apporté cinq changements à son groupe des 23 contre l’Angleterre dont deux dans le XV de départ. 10 joueurs du XV titulaire avaient joué la finale de 2019 à savoir Mbongeni Mbonambi, Frans Malherbe, Eben Etzebeth, Siya Kolisi, Pieter-Steph du Toit, Duane Vermeulen, Faf de Klerk, Handré Pollard, Damian de Allende et Cheslin Kolbe. Cette finale sera la 106e confrontation d’une rivalité vieille de 102 ans, sans doute la plus féroce du rugby international.
T.H
Les équipes
Nouvelle-Zélande
Titulaires : Beauden Barrett ; Will Jordan, Rieko Ioane, Jordie Barrett, Mark Tele’a ; Richie Mo’unga, Aaron Smith ; Ethan de Groot, Codie Taylor, Tyrel Lomax ; Brodie Retallick, Scott Barrett; Shannon Frizell, Sam Cane (capitaine), Ardie Savea.
Remplaçants : Samisoni Taukei’aho, Tamaiti Williams, Nepo Laulala, Samuel Whitelock, Dalton Papali’i, Finlay Christie, Damian McKenzie, Anton Lienert-Brown.
Afrique du Sud
Titulaires : Damian Willemse ; Kurt-Lee Arendse, Jesse Kriel, Damian de Allende, Cheslin Kolbe ; Handré Pollard, Faf de Klerk ; Steven Kitshoff, Mbongeni Mbonambi, Frans Malherbe ; Eben Etzebeth, Franco Mostert ; Siya Kolisi (capitaine), Pieter-Steph Du Toit, Duane Vermeulen.
Remplaçants : Deon Fourie, Ox Nche, Trevor Nyakane, Jean Kleyn, RG Snyman, Kwagga Smith, Jasper Wiese, Willie Le Roux.
