Hier dans l’après-midi des habitants des 67 ha déclarant être victimes d’abus commis par un groupe de militaires ont déposé une plainte à la brigade de la gendarmerie d’Antananarivo-ville. Ces individus accusent ces éléments de forces de coups et blessures volontaires et de destruction de biens d’autrui si l’on se réfère à ce qu’ils ont raconté sur les réseaux sociaux, hier. Selon ce récit, une dizaine de militaires se sont introduits dans un bar du quartier vers 20 heures 30. Une fois à l’intérieur, ils ont fait sortir de force un homme venu acheter des cigarettes sur les lieux. Sitôt, ils l’ont asséné de coups de tête et de coups de pied. En voyant cette brutalité, des proches du propriétaire du bar sont intervenus en suppliant ces militaires de ne pas agir ainsi à cet endroit, soit devant leur porte. Malheureusement, un d’entre eux a également reçu de coups de cross et des insultes. Le propriétaire du bar affirme avoir interrogé les militaires sur la raison de leur agissement. Pour répondre à sa question, cinq des assaillants ont chargé leurs armes avant de menacer de tirer. C’est pourquoi, il a été obligé de fermer la porte. Pourtant, ces militaires ne se sont pas arrêtés là. Continuant leur violence, les militaires ont détruit avec les crosses de leurs armes les deux motos garées sur place. Vers 21 heures, la famille victime affirme avoir alerter le commissariat de police dans la localité. Ayant pu filmer le déroulement de ces actes, les plaignants disent être en possession de preuve pour soutenir leur plainte. On attend alors la réaction des supérieurs de ces militaires contre cette accusation.
T.M.