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dimanche, décembre 22, 2024
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Coupures d’eau à Tana : «C’était déjà prévisible», dixit le DG de la Jirama

La Jirama tient à rassurer les Tananariviens quant au retour à la normale de la distribution de l’eau.
La Jirama tient à rassurer les Tananariviens quant au retour à la normale de la distribution de l’eau.

C’était donc un problème prévisible, mais sans solution.

«La Jirama reconnaît avoir traversé une période de difficulté concernant le traitement et la production d’eau pour les Tananariviens», confie Nestor Razafindroriaka, DG de la Jirama. Ces coupures fréquentes de l’eau qui ont fait souffrir les abonnés pendant plusieurs jours ont été ainsi causées par la réduction de la quantité d’eau produite à Tana. «Nous étions contraints de procéder de la sorte suite à des problèmes plutôt techniques et environnementaux», rajoute-t-il. En fait, d’après ses dires, et comme ce qui a déjà été rapporté dans ce journal, la production et le traitement d’eau à Tana ont été fortement perturbés par la détérioration de l’environnement. «Les pluies orageuses qui se sont abattues presque sur tout le pays ont réellement provoqué la destruction du sol sur les versants longeant la rivière Ikopa. Les eaux de cette rivière sont ainsi mélangées avec beaucoup de terre. Ce qui a obligé la Jirama à apporter un traitement plus renforcé et approprié, en réduisant momentanément la quantité d’eau produite», dixit le DG de la Jirama. Avant de dire: «Les conséquences de cette dégradation de l’environnement sur la production de l’eau dans la capitale ont déjà été prévisibles depuis le mois de novembre de l’année dernière». La question est donc de savoir s’il n’y avait pas eu de la part de la Jirama, voire de l’Etat, une quelconque étude pour contourner ce problème lié à la détérioration de l’environnement qui allait perturber la distribution d’eau dans la capitale? Comme autre argumentation, cette société fait part du vieillissement des machines de traitement d’eau installées dans la station d’épuration de Mandroseza, depuis 1950. Elle se plaint ainsi d’avoir été confrontée à des problèmes de taille.

Production d’urgence. Quoi qu’il en soit, la Jirama affirme avoir pris le contrôle de la situation et prône le retour à la normale de la distribution d’eau pour les Tananariviens. En même temps, elle rassure les consommateurs sur la potabilité de l’eau à distribuer. «Les analyses envoyées tous les jours à l’Institut Pasteur de Madagascar ont toujours prouvé la potabilité de l’eau», confie le premier responsable de cette société. En outre, l’autre problème réside dans le fait que la quantité d’eau produite pour les ménages est trop insuffisante. «Une forte augmentation du nombre des abonnés a été constatée, allant de 80 000 depuis l’installation de ce centre à Mandroseza, à 200 000 actuellement», se défend Nestor R. Toutefois, il affirme que l’Etat a déjà pris des mesures pour contrer ce problème, en installant des centres de production d’urgence, comme ce que l’on peut voir à Sabotsy Namehana qui dessert la zone Sud, et à Faralaza pour la zone Ouest. Puis, un autre centre de production d’urgence est en cours de mise en place à Bevalala. Tout ceci, pour comblerl’insuffisancede la production d’eau venant de Mandroseza.

Arnaud R.

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