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samedi, septembre 13, 2025
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Coupures d’électricité : Entre manque d’eau et pénurie de fioul, la Jirama sous pression

Les clients de la Jirama s’adaptent tant bien que mal aux délestages prolongés.

La Jirama n’arrive pas à suivre ses propres plannings de coupures d’électricité à cause des contraintes techniques auxquelles elle est soumise. Cependant, la société d’Etat promet un changement énorme pour l’an prochain, grâce aux centrales en construction.

Les habitants d’Antananarivo vivent des journées de plus en plus rythmées par les coupures d’électricité. Selon le planning officiel communiqué par la Jirama, ces délestages devraient durer entre trois et quatre heures pour chaque quartier. Mais sur le terrain, la réalité est toute autre. Non seulement la durée dépasse fréquemment les prévisions, mais il arrive aussi qu’une seconde coupure survient à peine quelques minutes après le retour du courant. Une situation qui alimente frustration et incompréhension auprès des usagers. D’après les informations fournies par la direction générale de la Jirama, deux raisons principales expliquent ces dérives. La première réside dans l’insuffisance chronique de la production d’électricité face à une demande en constante progression. Le manque d’eau accentue le problème en limitant le fonctionnement des centrales hydroélectriques, déjà fragilisées par la période d’étiage. La seconde cause est liée à l’approvisionnement en combustible. Le déficit actuel, évalué à environ 30 mégawatts, affecte directement la capacité des centrales thermiques au fioul. Toutefois, une nouvelle livraison de combustible est attendue prochainement pour atténuer ce problème.

Solutions en cours

À moyen terme, la Jirama compte sur la mise en service de plusieurs centrales actuellement en construction pour combler ce déficit. Parmi les projets annoncés figurent la centrale d’Ivato (100 MW), celles de Moramanga opérées par Filatex (40 MW) et GSU (50 MW), ainsi que d’autres unités à Ampangabe (11,5 MW), Ambatomirahavavy (1,5 MW), Imeritsiatosika (10 MW) et Ilafy (7 MW). Si cette année s’annonce particulièrement difficile, notamment durant la saison sèche, les responsables affirment que la fin de l’année prochaine devrait marquer un tournant positif. En attendant, les coupures persistantes mettent en lumière un autre défi souvent passé sous silence : la vétusté du réseau de distribution. Les infrastructures vieillissantes, incapables de supporter la charge croissante, sont à l’origine de nombreuses pannes et coupures imprévues. La résolution durable de la crise énergétique nécessitera donc non seulement une augmentation de la capacité de production, mais aussi une modernisation profonde des équipements de distribution.

Antsa R.

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2 Commentaires

  1. « ….la JIRAMA n’arrive plus a suivre leurs plannings de la non-production d’éléctricit’e  » …..

    Tout est dit, merci., le Président, qu’elle sage décision.

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