L’importance de la coopération judiciaire et au niveau constitutionnel entre les pays africains est évoquée à l’occasion de la sixième réunion des présidents des cours constitutionnelles et suprêmes africaines qui a eu lieu, les 10 et 12 septembre derniers, au Caire, capitale égyptienne. L’objectif étant de pouvoir « traiter les questions et faire face aux défis qui représentent des questions d’intérêt commun, dont le développement, la lutte contre le terrorisme, la protection des richesses et la bonne exploitation des ressources naturelles communes entre les pays africains». Le président de la Haute cour constitutionnelle malgache, Florent Rakotoarisoa, participe à cette réunion de haut niveau. La délégation veut, quant à lui, mettre l’accent sur l’indépendance de la juridiction constitutionnelle, selon les informations fournies par Ambohidahy. « Cette indépendance doit être préservée et défendue car elle garantit la paix sociale et la sécurité au niveau national », soutient-on. Le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi, quant à lui, a souligné, lors de son entretien avec les participants à ce forum, l’importance du « rôle des cours constitutionnelles et suprêmes dans la préservation de la souveraineté des États ». Par ailleurs, le « rôle du contrôle constitutionnel dans le développement des peuples africains » a également été abordé durant la rencontre.
Rija R.