À défaut d’une liste unique de l’opposition aux élections communales prochaines dans la circonscription d’Antananarivo Renivohitra, la plateforme Kôlekitifa an’ny Malagasy pourrait ne pas entrer en compétition contre Marc Ravalomanana. Elle semble résolue à rester à l’écart de ce nouveau duel opposant le Firaisankina à l’IRMAR.
Alors que la division semble irrémédiable pour les deux plateformes de l’opposition, le Kôlekitifa an’i Malagasy pourrait se mettre à l’écart de la course à la mairie d’Antananarivo Renivohitra. Des sources informées au niveau de cette tendance de l’opposition ont d’ailleurs indiqué qu’elle laissera le champ libre à Marc Ravalomanana pour reconquérir la capitale aux élections communales du 11 décembre. Il ne s’agit pas, d’après notre interlocuteur, de soutenir l’ancien président mais d’une décision qui découle du rapport de force qui prévaut au lendemain des dernières élections législatives.
Candidat idéal
Le Kôlekitifa an’i Malagasy n’aura pas, si l’on s’en tient à ces explications, de candidat à la course à la mairie d’Antananarivo, bien que Andry Raobelina, un des leaders de la plateforme, ait déjà annoncé, dans la foulée de l’affaire Plaza Ampefiloha, son intention de briguer le poste de premier magistrat de la ville. De plus, même si le nom de Tahina Razafinjoelina, un autre leader du Kôlekitifa, a été longtemps annoncé comme étant le candidat idéal pour porter les couleurs de la plateforme, il aurait également déjà choisi de ne pas se mesurer à l’ancien président, sauf changement de dernier moment.
Contre-performances
En tout cas, les leaders des cinq partis membres du Kôlekitifa an’i Malagasy, le Malagasy Miara-Miainga, le Malagasy Tonga Saina, le Firaisankina ny Tia Tanindrazana, le FMI Malagasy et l’Anjomata sy Rivo-Baovao, ont bonnes raisons de ne pas participer à cette course qui devraient constituer la troisième manche de cette bataille entre la plateforme Firaisankina à la plateforme Isika Rehetra Miaraka amin’i Andry Rajoelina (IRMAR) pour boucler le cycle électoral ouvert par la présidentielle du 19 novembre 2023. Les contre-performances de leurs candidats aux dernières élections législatives leur ont peut-être donné une idée de leur poids politique dans la capitale. En effet, dans les six arrondissements, sauf le troisième qui a mis Gasikara Fenosoa à la première place, le Firaisankina et l’IRMAR ont partagé les 11 sièges à pourvoir avec une large domination de la plateforme de l’opposition qui a obtenu 6 sièges contre 5 pour la plateforme pour la majorité présidentielle.
Réaliste
Quoi qu’il en soit, les deux ailes de l’opposition ne sont pas condamnées au chacun pour soi. Dans la circonscription de Toamasina 1, le Firaisankina veut tendre la main au potentiel candidat du Kôlekitifa an’i Malagasy. « Nous savons que le régime souhaite à tout prix gagner à Toamasina 1 contre Roland Ratsiraka et il va aligner son meilleur atout mais nous devons nous ranger derrière le candidat du Kôlekitifa qui est le mieux placé par rapport à nous dans cette circonscription », a ainsi souligné le député d’Ambatondrazaka, Fidèle Razara Pierre, tout en voulant se montrer réaliste. D’autant que dans d’autres circonscriptions où il n’a pas de candidats, le Firaisankina pourrait, selon le député, appeler les électeurs à voter pour des candidats de l’opposition car avec les 1 695 communes qui existent actuellement, c’est la meilleure stratégie.
Julien R.
Le dernier rond qui t’attend (Marc Ravaloronono) de te présenter est l’election des chefs du bureau de fokontany c’est là où tu vas comprendre que les malgaches n’ont pas besoin de toi, et le soit disant opposant veut juste que tu sois humilié.
Le drogué « vendu » et ses délires !
Ny fihodinana farany miandry anao (Marc Ravaloronono) hanehoana ny tenanao dia ny fifidianana ny lehiben’ny biraon’ny fokontany, eo no hahafantaranao fa tsy mila anao ny Malagasy, ary ny atao hoe mpanohitra ihany no tadiavinao. afa-baraka.
Nonoy Rainilainga Rainidedaka Radomelina !
Savoir s’effacer. Savoir se rétracter. C’est parfois savoir raison garder .
Il en est de même de savoir s’arrêter face aux diktats de la vie. L’américain JOE a fini par s’y résoudre. Il va falloir l’admettre, le » kirin’Antitra » n’a toujours pas trouvé son vaccin. Mais meilleurs sentiments à tous.