Actuellement, certains leaders de l’ancien parti au pouvoir, souhaitant briguer un « seza » au sein du bureau politique national lancent un lobbying auprès des partisans de la base.
Le parti Tiako i Madagasikara se prépare depuis quelque temps pour son congrès national qui se tiendra vendredi prochain. D’après les informations, 3 000 participants sont attendus pour ce grand rendez-vous des partisans de l’ancien parti au pouvoir. D’autant plus qu’il s’agit du premier congrès national du TIM depuis le retour d’exil de son président fondateur, l’ancien président, Marc Ravalomanana. Cette occasion sera certainement une occasion pour ce dernier de donner les consignes en vue des prochaines élections communales du 31 juillet. D’ailleurs, à en croire à nos sources, tous les candidats du Tiako i Madagasikara seront présents à Antananarivo pour ce rendez-vous du 22 mai. Mis à part l’élaboration d’une stratégie en vue des prochaines échéances électorales, le renouvellement des membres du bureau national du TIM et des ses responsables au niveau des districts et des communes figure également à l’ordre du jour de ce congrès national.
Documents officiels. Actuellement, certains leaders de l’ancien parti au pouvoir, souhaitant briguer un « seza » au sein du bureau politique national lancent un lobbying auprès des partisans de la base. En effet, l’on assiste en ce moment à des rivalités latentes entre les lieutenants de Marc Ravalomanana en vue de la course pour la présidence du Tiako i Madagasikara. Les noms des Mamy Rakotoarivelo, Guy Rivo Randrianarisoa et Maître Hanitra Razafimanantsoa sont cités parmi les grands favoris pour remplacer Razoarimihaja Solofonantenaina. A noter que d’après les documents officiels légalement déposés auprès du Ministère de l’Intérieur, ce dernier est toujours le président national du parti TIM. Pourtant, à entendre nos sources, des manœuvres en vue de sa destitution seraient en cours. Son départ devrait donc être confirmé à l’issue de ce congrès.
Contrôle. D’autant plus que d’après les informations, Marc Ravalomanana envisage lui aussi de reprendre le contrôle du parti qu’il a fondé en 2002. Une décision plutôt normale et légitime vu le fait que l’ancien exilé d’Afrique du Sud n’est plus au pouvoir, du moins jusqu’à la présidentielle de 2018 à laquelle il envisage de se présenter. « Dada » se portera donc candidat pour la succession de l’ancien député d’Ambatondrazaka à la présidence du TIM. En tout cas, nul n’ignore que depuis la période transitoire, le TIM et la mouvance Ravalomanana se sont toujours confrontés à une guerre de leadership. D’après les informations, mis à part un combat pour le poste du président du parti, le poste de Directeur de campagne de Lalao Ravalomanana provoquerait également une lutte intestine au sein du clan Ravalo.
Davis R