Jour J-60 pour la 11e édition des Jeux des Îles de l’Océan (JIOI) dont la cérémonie d’ouverture est prévue le 25 août prochain à Antananarivo.
Course contre la montre
A deux mois, enfin presque, du coup d’envoi, les choses semblent ne pas bouger ou du moins pas trop. Les regroupements officiels des athlètes tardent à commencer, sauf au niveau des fédérations concernées par les 17 disciplines retenues. Sans compter le taekwondo et le kick-boxing qui se battent pour entrer dans le… jeu. Côté sites, tout n’est pas fin prêt non plus. Du stade d’Alarobia au Palais des Sports, en passant par les gymnases d’Ankorondrano, de Mahamasina, d’Ampefiloha, d’Ankatso et de Besarety. Un véritable parcours de combattant, non seulement pour les athlètes en général et les adeptes du sport de combat en particulier, mais aussi pour les délégations et supporters qui se déplaceront dans les différents sites implantés aux quatre coins de la Ville des Mille qui n’a pas volé son nom. Et ce, compte-tenu des maints problèmes à solutionner pour que Madagascar ne soit pas perdant d’entrée de jeu. Antananarivo sera sous le feu des caméras du 25 août au 03 septembre, voire bien avant ou juste après. Les Jeux des Îles ne se limiteront pas au pendant, mais aussi à l’avant et à l’après. Avec ce que cela pourrait avoir d’impact sur une échéance non moins importante, en l’occurrence, le 09 novembre 2023, quand bien même la course à Iavoloha ne figurerait pas parmi les disciplines des JIOI tout autant que le délestage, l’insécurité, les nids de poule et les ordures ne devraient pas s’y inviter. Sous peine de rendre vain le slogan « ensemble pour la victoire dans l’unité et la diversité ». Déjà que l’hymne des Jeux n’amène pas trop les gens à « taper les mains », à huit semaines du coup d’envoi. A l’image de toutes les parties concernées qui, à force de laisser le temps au temps, se trouvent confrontées aujourd’hui à une course contre la montre. Quitte à prendre l’allure d’un TGV pour booster le « moramora » légendaire des Malgaches.
R.O