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mercredi, juillet 2, 2025
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Court-circuit au domicile du président : Cessation des poursuites contre les 8 employés de la JIRAMA

Cette affaire est résolue. L’idée d’une grève générale des agents de la JIRAMA est définitivement écartée.

Les 8 employés de la JIRAMA et les 4 agents de l’Entreprise CIMELTA, ayant été auditionnés auprès de la Section des recherches criminelles de Fiadanana pour l’affaire du court-circuit qui s’est déclenché au domicile du président, Hery Rajaonarimampianina à Tsimbazaza peuvent désormais pousser un ouf de soulagement. En effet, la troisième et dernière rencontre qui s’est tenue lundi dernier entre des représentants de l’Intersyndical et le Secrétaire Général de la Présidence (SGP), le Général de Division Roger Ralala a accouché d’un accord sur la résolution de cette « crise ». Les employés de la JIRAMA ont obtenu satisfaction dans leurs revendications. L’Etat a accepté la cessation des poursuites judiciaires contre leurs collègues mis en cause pour cette affaire. Le SGP s’est engagé à ce que le dossier ne soit pas transmis devant la Justice. En tout cas, c’est ce qu’a fait savoir un des leaders de l’Intersyndical.

Excès de zèle. Cette décision a déjà été prévisible. Et ce, dans la mesure où selon des sources proches du dossier, la famille Rajaonarimampianina n’a déposé aucune plainte relative à cette affaire. Cette « crise » aurait été provoquée par un excès de zèle des proches collaborateurs du président à Ambohitsorohitra. En outre, d’après les informations, les rapports des deux enquêtes organisées parallèlement, à savoir l’expertise menée par les Forces de l’ordre et une enquête interne organisée par des techniciens au niveau de la JIRAMA, ont écarté toute implication des employés de la JIRAMA et ceux du CIMELTA dans une quelconque volonté manifeste de porter préjudice à la famille présidentielle. Les soupçons d’une éventuelle atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat sont donc infondés. Désormais, cette affaire est manifestement résolue. Le bras de fer ayant été provoqué par un simple accident de routine au niveau des ménages malgaches, une incarcération aurait été exagérée voire injuste. Retour à la normale donc au niveau des agences de la JIRAMA, notamment à Soanierana et à Ambatonakanga. L’idée d’une grève générale est définitivement écartée.

Davis R

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