
Des mesures d’accompagnement de l’état d’urgence sanitaire s’avèrent nécessaires, étant donné les impacts économique et social de cette pandémie.
L’« Association Nationale pour la Justice Administrative » (ANJA) a été l’initiatrice d’un atelier qui s’est tenu, hier, à l’hôtel Novotel, sis à Alarobia, portant sur le thème « Quel état d’urgence sanitaire pour Madagascar ? ». Précédant la série de conférences, différents discours ont été prononcés par le Représentant Résident du PNUD à Madagascar, par le Représentant de la fondation Friedrich Ebert Stiftung et par le Commissaire général près le conseil d’Etat. Cette série de conférences a eu comme modérateur, Antonia Rakotoarivelo, conseillère d’Etat, chambre des rapports, des études et des contentieux spécifiques. Elle est également présidente de ANJA. Lors de son allocution, elle n’a pas manqué de souligner la situation inédite de l’état d’urgence sanitaire.
Epreuve. Les différents conférenciers ont axé en général leur intervention sur ce que va faire l’administration face à la crise. Ainsi, le vice-président du Sénat, Imbiki Herilaza, a parlé de l’administration malgache à l’épreuve de la Covid-19. De son côté, Mialisoa Razanarivony, directeur des Affaires juridiques au ministère de la Défense nationale, s’est penchée sur « l’administration face au difficile équilibre entre intérêt général et intérêts particuliers dans l’état d’urgence sanitaire ». Parmi les autres sujets abordés, citons, entre autres, « les impératifs de l’Etat de droit dans un état d’urgence sanitaire », par Chantal Ramanankasina, enseignant-chercheur à la Faculté de Droit et de sciences politiques – Université d’Antananarivo.
Dominique R.