L’épidémie de Covid-19 s’est bel et bien installée dans le pays. Avec plus de 3000 cas de contamination annoncés par le dernier bilan officiel et un nombre de morts croissant, la situation sanitaire est de plus en plus alarmante, mais le niveau de préoccupation des autorités médicales n’est pas aussi élevé que lors de la première vague. Néanmoins, la transmission du virus est très rapide et pour ralentir ou même arriver à stopper sa propagation, en dehors des mesures prises et des recommandations faites, c’est l’attitude de chacun qui permettra de maîtriser cette nouvelle vague.
Covid-19 : la responsabilité de chacun engagée
L’une des premières armes à notre disposition est la vaccination.Cette recrudescence des contaminations a provoqué une ruée des candidats dans les vaccinodromes. Mais ce sont les personnes conscientes de son utilité qui viennent se faire injecter leur dose.L’arrivée de Pfizer a été un véritable catalyseur. Ce ne sera cependant qu’une petite partie de la population qui en bénéficiera. Pour les autres, ce sont les recommandations qui devraient primer. Le port du masque et le respect des gestes barrières sont les moyens les plus efficaces pour se protéger. Il y a encore cependant beaucoup d’insouciance dans les rues et dans les lieux publics. Les autorités ne sont pas encore passées à la coercition comme il y a un an ; mais toutes les hypothèses sont envisageables. Le spectacle des malades dans les hôpitaux et dans les CTC n’est pas encore très médiatisé, mais il devrait faire réfléchir tous ceux qui ne prennent aucune précaution. Les personnes fragiles et présentant des signes de comorbidité sont les premières concernées. L’évolution de la maladie est très rapide, comme le montrent les décès des personnes dans les services spécialisés. Les responsables du ministère de la Santé ont préconisé un traitement anti-covid immédiat pour ceux qui présentent des symptômes de la maladie sans faire de test . La troisième vague,comme nous le disions auparavant, est bien là. Les autorités ont pris leur responsabilité, mais le citoyen doit aussi prendre les précautions nécessaires sans y être obligé.
Patrice RABE