La population Malagasy en général et les habitants des cinq régions totalement confinées en particulier se sont adaptés au rythme de vie imposé durant cette période. A Analamanga, on a totalement intégré l’idée de la réalité de l’épidémie, et tous ceux qui présentent des symptômes inquiétants vont chez leur médecin ou au village Voara. Le nombre des personnes souffrantes, ayant des difficultés respiratoires et ayant de la fièvre, est phénoménal. Mais leurs proches les accompagnent très bien dans la maladie. La très forte grippe ou le Covid -19 semble se ressembler, mais tous les patients sont traités avec la même attention. On est entré dans la période la plus délicate de ce reconfinement. Et on est en train de passer un cap très difficile
Covid-19 : Le pic n’est pas encore atteint
La situation actuelle avait été prévue par les spécialistes. Avec la vague de froid actuelle, toutes les personnes vulnérables étaient susceptibles de présenter des symptômes inquiétants. Beaucoup ont été contaminés par le Covid -19, mais certains patients peuvent souffrir d’une forte grippe. Les cabinets de médecins et les centres d’accueil ne désemplissent pas . Les prises en charge sont rapides. Les traitements sont efficaces. Les confinements se font chez soi pour ceux qui ont été testés positifs et qui ne nécessitent pas d’hospitalisation. Leur état de santé et celui de leur famille sont suivis de près par les autorités médicales. Les décès se multiplient, mais les chiffres officiels ne parlent que de ceux qui n’ont pas eu lieu dans les établissements hospitaliers. Les autres ne sont pas estampillés morts du « Covid -19 ». Néanmoins, la vigilance est de plus en plus grande et oblige à prendre des précautions. Les épreuves traversées par les Malagasy actuellement devraient les souder un peu plus encore . Les efforts à fournir ne doivent pas être relâchés. L’espoir de les voir porter leurs fruits n’est pas vain. On pourra alors dire que, le pic de l’épidémie aura été atteint.
Patrice RABE