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mercredi, juillet 2, 2025
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Covid-19 : Les hôpitaux saturés, 724 nouveaux cas en 2 jours

1 décès et 289 nouveaux cas, hier, 12 juillet 2020, et 435 cas dont 401 dans la seule région d’Analamanga pour la journée du samedi 11 juillet. En 48h, 724 nouveaux cas de Covid-19 ont été confirmés, dont la grande majorité, toujours à Antananarivo.

Le décès du président de l’église luthérienne FLM, survenu dans la nuit du samedi 11 juillet et comptabilisé hier, porte à 35 le nombre des décès liés au coronavirus à Madagascar, tandis que le nombre des nouveaux cas continue d’augmenter. En deux jours, les cas confirmés dépassent la barre des 700. En effet, ces dernières 48 heures, 724 nouveaux cas ont été enregistrés, à raison de 435 samedi (dont 401 localisés à Analamanga) et 289 dimanche (dont 249 à Analamanga). Les autres régions citées pour la journée de samedi sont l’Atsimo Andrefana (5 cas), la Haute Matsiatra (4) ; l’Analanjirofo (3 cas) et l’Anôsy (2 cas). Pour la journée du dimanche 12 juillet, outre la région Analamanga, celle d’Itasy compte 9 nouveaux cas ; 7 dans la région Diana ; 6 dans l’Analanjirofo ; 4 dans l’Alaotra Mangoro ; 3 dans l’Atsimo Andrefana et 1 dans le Menabe, plus précisément dans le district de Morondava. Il convient de préciser que la localisation de 7 cas parmi les 289 d’hier n’a pas été indiquée. Notons également les 104 guérisons de samedi et les 91 d’hier, dimanche.

Branle-bas de combat. Face à cette vague de malades, les hôpitaux sont complètement saturés. Nombreux sont les malades qui peinent à trouver une place dans les établissements hospitaliers. Les principaux hôpitaux publics d’Antananarivo ont déjà largement dépassé leur capacité d’accueil et refusent des malades depuis plusieurs jours. Dans les cliniques privées, les places sont chères et les lits existants ne sont pas suffisamment nombreux pour accueillir les flux de malades. Résultat : les malades et leurs familles font le tour de la ville, remuent ciel et terre pour essayer de trouver une solution pour leur admission. Dans les structures privées où les séjours et les soins sont bien entendu payants, il faut compter autour de 100 000 ariary en moyenne pour une nuitée. S’y ajoutent les frais liés au traitement. Lorsqu’il s’agit de cas graves, les coûts liés à l’usage des respirateurs, essentiels pour les malades en situation de grande détresse respiratoire, sont élevés. En cas de nécessité de placer le malade dans un coma artificiel, les produits et médicaments nécessaires pour ce faire ne sont disponibles que dans les pharmacies hospitalières. « Trouver ces médicaments relève de l’exploit », témoignent des familles de malades.

C’est donc le branle-bas de combat dans les hôpitaux. Visiblement, les soignants sont débordés et fatigués. En dépit de la bonne volonté affichée par les autorités et responsables sanitaires dans les médias, la majorité des malades, sur le terrain, se sentent livrés à eux-mêmes. Les prochaines décisions à prendre en haut lieu pour stopper l’épidémie, sont fortement attendues.

Hanitra R.

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