
Les porteurs de virus sous traitement augmentent à nouveau avec un taux de positivité de 10,43% alors qu’il a toujours été compris entre 4% et 6%. Quatre personnes succombent également au Coronavirus en une semaine.
Le nombre des positifs au Coronavirus, en cours de traitement, repart à la hausse. D’après le bulletin hebdomadaire entre le 4 et 10 décembre 2020, publié sur la chaîne nationale, 336 patients sont actuellement sous traitement contre 291 dans le précédent rapport. Pour les nouvelles contaminations, 114 sur les 1093 tests effectués sont revenus positifs. Aucun détail n’est donné sur leur localisation mais le total s’échelonne maintenant à 17 587 et 96 565 pour les tests PCR. D’après toujours ce rapport, cette maladie est encore loin d’être vaincue car quatre décès supplémentaires sont enregistrés en l’espace de quelques jours, portant à 259 le cumul enregistré en neuf mois. Quoi qu’il en soit, le taux de guérison recensé ces quelques mois avoisine toujours les 90% et, actuellement, 96,61% des malades sont déclarés guéris. Dans ce dernier bilan, 65 patients ont recouvré la santé, portant ainsi à 16 992 les guérisons signalées sur tout le territoire national.
Visite interdite dans les hôpitaux. Face à l’augmentation des cas positifs ces derniers temps, des mesures ont été prises auprès des grands centres hospitaliers de la capitale. Les visites sont interdites et le nombre des accompagnateurs des malades est contrôlé minutieusement. En effet, il n’y a qu’un seul garde-malade pour chaque patient quel que soit le service où il est admis. C’est le cas pour le Centre hospitalier universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona (CHU JRA) , le Centre hospitalier de Soavinandriana (CENHOSOA) ou encore le Centre hospitalier Joseph Raseta Befelatanana (CHU JRB). Cette mesure a été prise pour briser la chaîne de transmission du virus. Les consignes sont claires, toutes les personnes testées positives au Coronavirus sont obligées de se soigner à l’hôpital.
Relâchement des gestes-barrière. La hausse du nombre de cas actifs est loin d’être fortuite. Un relâchement général est constaté dans des lieux fermés si l’on ne cite que le cas des églises. Auparavant, l’enregistrement des coordonnées des fidèles était obligatoire avant les messes dominicales pour faciliter le « contact tracing ». Pourtant, la plupart des églises ne font plus attention à cette mesure préventive. Il suffit également de faire un tour à Analakely, Soarano et jusqu’à Behoririka pour découvrir l’amère réalité où on observe en permanence une foule immense mais où personne ne se soucie guère des consignes des gestes-barrière.
Narindra Rakotobe