La Grande île, pour l’instant, ne semble pas connaître une résurgence inquiétante de l’épidémie de Covid-19 comme on l’avait craint, il y a quelque temps. L’alerte avait pourtant été lancée et le branle-bas de combat des autorités médicales avait eu lieu. Le dernier bilan officiel fait état d’une baisse notoire des cas de contaminations et d’un seul décès. Néanmoins, il ne faut pas que la vigilance des responsables se relâche. Nul ne sait s’il ne s’agit pas que d’un léger répit. La conscience des citoyens doit être réveillée et il faut qu’ils aient en tête que le virus est toujours présent.
Covid-19 : une vigilance à ne pas relâcher
Les recommandations des autorités médicales se sont multipliées. Elles ont mis en garde contre les comportements de nombreux Malgaches qui ont retrouvé leurs attitudes d’avant l’épidémie de Covid-19. Ils avaient délaissé le port du masque et la distanciation sociale. La brusque augmentation des cas de contamination constatée lors de la publication des bilans hebdomadaires a créé un certain émoi. Qui plus est, il y eut aussi des décès. Les messages de mise en garde se sont fait plus pressants. La prévention a fait quand même son effet. On a revu des citoyens portant le masque en permanence et respectant les gestes barrières. Mais ce comportement ne s’est pas généralisé. Les responsables ont relancé la campagne de vaccination après l’arrivée d’un lot important de vaccins . Ils ont encouragé les Malgaches à recevoir leur dose de rappel s’ils avaient déjà été vaccinés et faire leur primo injection s’ils ne l’avaient pas encore fait. Ils l’ont rappelé par voie de presse, l’objectif étant de booster le nombre de vaccinés. Les statistiques officielles n’ont pas été publiées depuis cette recommandation , mais on sait qu’on ne se bouscule pas dans les centres. La baisse des températures est propice à l’expansion de l’épidémie, mais pour le moment, il n’y a pas eu d’explosion des cas de contaminations. La prévention a donc été salutaire. Mais la vigilance reste de mise et les efforts ne doivent pas être relâchés.
Patrice RABE