Après avoir adopté la politique de la discrétion depuis avril 2014, les membres du « Cercle de Réflexion des Administrateurs Civils » (CRAC) sont sortis de leur mutisme. Au cours d’une conférence de presse qui s’est tenue hier au « Live Hôtel à Andavamamba », les Rojo Razafindralambo, Lanto Rabenarivo, Rabialahy Romuald et Rakotonanahary Tsitohaina ont interpellé le président de la République et le Premier ministre à propos de la nomination prochaine des membres du gouvernement, tout en encourageant la nomination de l’homme qu’il faut à la place qu’il faut. Le CRAC exige également la dépolitisation de l’Administration. En outre, les Administrateurs civils réclament aussi l’abrogation du décret 2002-1194 prévoyant la délégation aux membres du gouvernement du pouvoir de gestion et de signature liés aux avancements d’échelon et de classe, le reclassement indiciaire, l’octroi de congés, la mise en disponibilité et la réintégration, ainsi que les avertissements et blâmes pour les fonctionnaires et les agents non encadrés de l’Etat. Toutes ces tâches devraient être confiées au Ministère de la Fonction publique qui, d’après les explications, devrait être considéré comme un « Super-Ministère ». En effet, le CRAC propose une grande réforme au sein de l’Administration publique.
Davis R