- Publicité -
mardi, mai 13, 2025
AccueilÀ lireCrainte d’élimination physique : La sécurité du DG du Bianco renforcée

Crainte d’élimination physique : La sécurité du DG du Bianco renforcée

Là où il va, le DG du Bianco Jean Louis Andriamifidy est toujours entouré d’éléments armés assurant sa sécurité.

Les membres du Syndicat des Magistrats de Madagascar ne sont pas les seuls qui craignent pour leur vie après l’éclatement de l’affaire Claudine Razaimamonjy. Lors d’une conférence de presse, le SMM a révélé que certains de ses dirigeants font l’objet des menaces de mort. Ces derniers jours, des mesures de sécurité impressionnante sont prises au niveau du Bianco. Pendant que le Bureau Indépendant Anti-Corruption enquêtait la femme d’affaires Claudine Razaimamonjy qui était accusée de corruption et de blanchissement d’argent, des partisans de celle-ci, mobilisés par le vice-président du Sénat Rina Andriamandavy VII, ont jeté des pierres et des briques contre les bâtiments de la villa « La Piscine » à Ambohibao. Les auteurs de ces actes de vandalisme restent jusqu’à présent impunis. Parmi les mesures prises par le Bianco figure le renforcement de la sécurité personnelle de son Directeur Général. Mercredi dernier, alors qu’il était reçu par la représentante résidante du Pnud à Madagascar, la sécurité de Jean Louis Andriamifidy a été assurée par au moins cinq éléments armés.  Ce qui n’a pas été le cas auparavant. La rencontre entre le DFG du Bianco et Violette Kakyomya a duré environ 1h30. Elle a été suivie, toujours au siège du Pnud à Andraharo, de celle des ambassadeurs dont entre autres les ambassadeurs des Etats-Unis, de la France et de l’Union européenne. L’affaire Claudine a été certainement au centre de ces rencontres.

Relations tendues. Visiblement, le directeur général du Bianco craint pour sa vie après avoir réussi ses investigations contre Claudine Razaimamonjy. La question qui se pose est de savoir d’où pourrait venir une éventuelle représailles contre le magistrat Jean Louis Andriamifidy. Ce qu’on sait, c’est que les relations entre celui-ci et les membres de l’Exécutif seraient tendues depuis l’affaire Claudine. Le torchon brûlerait surtout entre Jean Louis Andriamifidy et le président de la République Hery Rajaonarimampianina. Une source digne de foi a permis même de savoir qu’après l’arrestation spectacle de Claudine Razaimamonjy à Mahamasina, le chef de l’Etat aurait essayé de téléphoner le DG du Bianco, mais celui-ci ne voulait pas décrocher. Et lors du Conseil des Ministres qui a suivi cette arrestation, Hery Rajaonarimampianina voulait pointer du doigt le Mapar d’Andry Rajoelina pour avoir manœuvré derrière le coup. Des observateurs avertis ont vite fait le rapprochement en évoquant les relations étroites qui existent entre Christine Razanamahasoa (Numéro II du Mapar) et le directeur général du Bureau Indépendant Anti-Corruption, tous deux originaires d’Ambatofinandrahana. En tout cas, malgré les menaces qui pèsent, le Bianco, fort du soutien de la communauté internationale, semble déterminé à aller de l’avant. D’autres dossiers impliquant d’autres caciques du régime HVM seraient bientôt étalés au grand jour.

R.Eugène

- Publicité -
Suivez nous
409,418FansJ'aime
10,821SuiveursSuivre
1,620AbonnésS'abonner
Articles qui pourraient vous intéresser

1 COMMENTAIRE

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici