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mardi, juillet 8, 2025
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CRAM : Pour un code électoral garant de l’égalité des candidats

Les débats autour du nouveau code électoral continuent de défrayer la chronique. Le Cram ou Cercle de Réflexion pour l’Avenir de Madagascar vient de rappeler, dans un communiqué en date d’hier, qu’il a d’ores et déjà élaboré un avant-projet de code électoral ; un avant-projet de texte qui contribuera à l’amélioration de l’encadrement juridique des élections. Plusieurs points y sont prévus mais en somme, le Cram exige grandement la transparence et l’égalité des candidats dans chaque étape du processus électoral. « Il faut que seuls les partis politiques créés légalement puissent participer aux élections. Les candidatures libres ne seront plus considérées », argumente le Cram. Une proposition qui ne réjouira pas le grand monde d’autant plus que, par exemple, au niveau des élections législatives, le fait d’être indépendant a toujours permis au député se trouvant dans cette catégorie de jouer la girouette et de mettre en avant la pratique du nomadisme politique. Mais il n’y a pas que les indépendants. Il y a des partis politiques – souvent des micro partis – qui ne participent guère à la vie politique. Pas d’éducation citoyenne, pas de congrès national, pas de déclaration d’existence conformément aux dispositions légales. Concrètement, ils doivent être radiés du registre national des partis politiques.

Egalité de chances. Outre cette question, voir également les financements des partis politiques et des propagandes revêt un caractère impératif. « Il faut mettre en exergue le plafonnement des dépenses électorales en les comptabilisant dans un compte bancaire de campagne déclaré », suggère le Cram. Le but étant d’éviter le blanchiment d’argent et l’utilisation des sommes d’origine suspecte. Aussi, le Cram s’attelle-t-il à l’égalité de chances des candidats. « La distribution des produits de première nécessité, des petits billets, des tee-shirts, ou autres présents ne sera plus autorisée », avance le cercle. Est-il vrai que les politiciens profitent de ces moments opportuns pour « acheter » les voix des populations vulnérables ? Mais il ne faut pas oublier non plus que ces dernières n’attendent que cette période (de la précampagne) pour « s’alimenter » un peu. Bref, les débats sont loin d’être clos, mais en attendant, il faudrait observer et suivre de près les dispositions transcrites dans l’avant-projet de code électoral élaboré par le comité interministériel.

Aina Bovel

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