Les proches de ceux qui ont péri dans le crash du vol MH370, survenu le 8 mars 2014, sont dans la Grande Ile depuis quelques jours. « Nous allons tenter à tout prix de retrouver les débris de l’avion, la cause de l’accident et dans la foulée rassembler toutes les informations relatives au crash » ont expliqué les familles cosmopolites de nationalités, américaines, françaises, chinoises et indiennes. Ces derniers ont décidé de faire le tour de l’Île notamment dans les côtes afin d’informer les autochtones sur la tenue du crash et ainsi les sensibiliser à alerter les proches des victimes dès la découverte des débris de l’appareil. Ghislain Wattrelos, a perdu sa femme et ses deux enfants durant cet accident aérien. Il est parmi les leaders de cette action de recherche à Madagascar. « Nous allons tout faire pour avoir des éléments d’explication et surtout de comprendre la nature du crash » a-t-il lancé. Six mois plus tôt, des probables pièces de l’avion ont été découvertes à l’île Sainte-Marie. Un fait qui a vite attiré les proches des victimes à faire cap sur Madagascar. « Nous ne sommes pas totalement sûrs si ces débris sont ceux de l’avion MH370, mais nous ne négligerons aucune piste surtout dans la zone de l’Océan Indien » a expliqué Blaine Gibson, un Américain qui avait aussi sa famille parmi les passagers. Pour un petit rappel, ces gens doutent du rapport des autorités malaisiennes. “Tantôt, on parle d’un accident aérien, tantôt d’un détournement d’avion”, cette double version a laissé le doute planer à l’endroit des familles endeuillées. Le vol MH370 avait 239 passagers à son bord. Il a quitté l’aéroport de Malaisie le 8 mars 2014 et depuis l’appareil a été introuvable, avec les passagers à bord. L’Océan Indien et la côté australienne a été ratissée par les autorités et toujours sans donner aucun résultat. “Les âmes des victimes ne reposeront pas en paix tant que nous ne trouvons pas des explications sur cette affaire”. Une manière pour ces gens qu’ils iraient à fond dans leurs investigations et sont prêtes à primer les personnes de bonne foi pour leur coopération.
D.R