
Faisant sien le mot d’ordre du Président Hery Rajaonarimpianina pour créer des emplois, le ministre des Postes, des Télécommunications et de Nouvelles Technologies, Neypatraiky Rakotomamonjy, n’a pas mis longtemps pour trouver la filière mauricienne pour instaurer un partenariat qui ne peut que faire du plus grand bien à la jeunesse malgache.
Neypatraiky Rakotomamonjy est rentré d’un séjour éclair mais combien fructueux de l’Ile Maurice où il a tour à tour eu des entretiens avec des responsables mauriciens notamment avec son homologue du ministère des TIC, Tassarajen Pillay Chadumbrum. L’objectif visé est d’asseoir un partenariat entre les deux pays et pouvant répondre au souhait du Président Hery Rajaonarimampianina de créer de nouveaux emplois.
Euro CRM. Le temps de visiter les locaux d’Euro Call Center et le ministre malgache est sorti convaincu que l’expérience mauricienne en matière de création d’emplois peut énormément servir les intérêts de Madagascar.
Sitôt dit, les pourparlers ont abouti à un partenariat avec Euro CRM, une filiale de Mauritius Telekom, pour la formation de 40 jeunes malgaches dans le domaine de Call Center et ce dès le mois d’octobre.
Un début encourageant, estime le ministre des Nouvelles Technologies puisque pour rester dans ce domaine précis, l’Ile Maurice a vu le nombre d’emplois du secteur passer de 100 à 4 000 et avec la qualité en prime puisque la formation a fait qu’il est difficile de dissocier les jeunes « vendeurs » mauriciens d’Euro Call Center à des Parisiens de souche.
Jeunes de 20 à 24 ans. Situé dans le quartier d’Ebène, ce Cybercity mauricien constitue d’ailleurs une référence dans le domaine même s’il ne peut pas pour l’instant soutenir la comparaison avec le géant américain de Silicone Valley.
Et si les Mauriciens sont parvenus à ce stade, il n’y a pas de raison à ce que Madagascar ne parvient aussi à se hisser à ce niveau. Tout est question de volonté, estime Neypatraiky Rakotomamonjy qui veut aussi cibler dans un premier temps les jeunes bacheliers de 20 à 24 ans pour exercer ce métier combien rentable sinon allant dans le sens d’un meilleur développement.
Clément RABARY