
Jusqu’à hier, une partie des essaims des criquets a encore été visible à Tana. Ils sont trop nombreux !
L’invasion des criquets qui a eu soudainement lieu avant-hier dans la capitale a fait ses effets. Là-dessus, les Tananariviens ont eu leurs mots à dire. Ils y en a qui se sont fâchés et qui ont pointé du doit la FAO et l’Etat, taxés de ne pas avoir fait ce qu’il fallait pour éradiquer ces insectes considérés comme nuisibles. Mais il y a également ceux qui ont retourné la situation à leur avantage. Ainsi, bon nombre de gens, en particulier les enfants, les ont capturés et les ont ensuite mis dans des bouteilles en plastique, sachets,… Le but est généralement de les vendre, et de les consommer. Ce, malgré le risque élevé de s’empoisonner, car ces insectes peuvent être les rescapés d’une grande dose d’insecticide, donc toxiques. « Une telle situation ne se présente pas tous les jours, il faut en profiter », dit d’ailleurs une mère de famille imprudente du coté d’Andravoahangy, en vendant des tas de criquets qu’elle et ses enfants ont capturé. Attention à votre santé!
Arnaud R.