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samedi, novembre 15, 2025
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Crise du permis biométrique : Les auto-écoles tirent la sonnette d’alarme

Les associations d’auto-écoles ont élevé la voix face aux perturbations dans la délivrance des permis biométriques, une situation qui fragilise leur activité et entraîne le rejet de nombreuses candidatures à l’emploi. Elles proposent comme solution le retour au « permis rose ».

Face à la pénurie persistante de permis de conduire biométriques, les associations d’auto-écoles dénoncent une situation devenue intenable. Faute de documents officiels, les élèves conducteurs  fraîchement formés ne reçoivent qu’un certificat provisoire, largement rejeté par les employeurs. Cette situation prive ainsi les candidats d’opportunités professionnelles. Or, dans de nombreux secteurs, la possession d’un permis figure parmi les critères incontournables d’embauche. Les auto-écoles subissent également une baisse de fréquentation estimée à 45 %, certains pensant à tort que ce sont elles qui délivrent les permis définitifs. Les associations d’auto-écoles rappellent que la délivrance des permis de conduire relève exclusivement des centres d’immatriculation, et non des établissements de formation. Elles exhortent les responsables à prendre des mesures rapides pour mettre fin à cette crise nationale qui touche l’ensemble du pays, bien au-delà d’Antananarivo.

Solutions

Pour sortir de l’impasse, les professionnels suggèrent de réintroduire le permis cartonné, dit « permis rose », produit autrefois par l’Imprimerie nationale. « Ce document papier serait modernisé et sécurisé grâce à des dispositifs tels que rivets, QR code et cachet sec. Cette alternative s’inscrirait dans la politique de rationalisation des dépenses publiques, tout en garantissant aux citoyens un titre de conduite reconnu et fiable », suggère Lalanirina Andriambololona, présidente du syndicat des écoles de conduite à Antananarivo. Les auto-écoles espèrent que cette proposition sera entendue afin d’éviter une aggravation de la crise et de restaurer la confiance des usagers. Dans certains cas, la méfiance s’est transformée en colère : à Morondava, des auto-écoles avaient été incendiées il y a quelques années, accusées à tort de fraude pour ne pas avoir fourni de permis biométriques.

Narindra Rakotobe

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